La secrétaire parlementaire Kim Rudd, au nom du ministre des Ressources naturelles du Canada, l’honorable Jim Carr, a rencontré aujourd’hui les intervenants du secteur forestier à qui elle a fait part de la volonté du gouvernement de soutenir le développement et la croissance des marchés des produits forestiers canadiens de qualité issus de l’aménagement forestier durable.

Dans son discours, M^me Rudd a présenté les cinq grands axes de transformation du secteur forestier canadien : la lutte contre le changement climatique, l’encouragement de l’innovation et des écotechnologies, l’appui à la science, l’amélioration de l’accès aux marchés et le renforcement du dialogue avec les peuples autochtones. « Notre gouvernement s’est fixé d’ambitieux objectifs en ce qui concerne le changement climatique, la diversification des marchés, l’innovation et la croissance économique. Je crois que le secteur forestier est particulièrement bien placé pour nous aider à atteindre ces objectifs. Le gouvernement du Canada entend continuer à soutenir ce secteur qui évolue en réponse aux changements dans la demande mondiale en créant des produits innovateurs et de haute valeur », a souligné Mme Rudd.

La secrétaire parlementaire a annoncé, par ailleurs, que le rapport annuel 2015 L’État des forêts au Canada allait être déposé aujourd’hui au Parlement. Ce rapport, le vingt-cinquième, expose le sens de la responsabilité et la transparence dont fait preuve le Canada dans ses rapports sur les forêts et souligne que notre système d’aménagement forestier, solidement établi et rigoureux, compte parmi les plus complets et les plus stricts au monde.

Quelques faits

• En 2014, les exportations canadiennes de produits forestiers, à destination de la quasi-totalité des pays du monde, ont atteint près de 31 milliards de dollars et représentaient 290 000 emplois directs et indirects au Canada.
• Quelque 161 millions d’hectares de nos forêts – soit bien plus que dans tout autre pays – font l’objet d’une certification d’aménagement durable décernée en vertu d’au moins l’un de trois systèmes de certification mondialement reconnus.
• Le Canada récolte annuellement moins de 0,2 % de ses forêts. Nos politiques et règlements exigent la régénération de toute forêt récoltée sur une terre publique.
• Le secteur forestier est la principale source de revenus dans près d’une collectivité sur sept au pays.
• Dans 171 municipalités canadiennes, plus de 20 % de la population tire son gagne-pain de la forêt.