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Oui, on peut parler de résistance!

Fierté et résistance de la filière bois

28 mars, 2013  par Guy Fortin


Oui, on peut parler de résistance! Près de quatre années plus tard, et des forces diminuées de plus de 60 000 travailleurs, la grande famille forestière québécoise réussit encore à garder bien vivant l’esprit et l’héritage séculaires de nos forêts.

C’est là tout un exploit, compte tenu de l’effondrement des marchés.

Des exemples il y en a plus d’un. Qu’on pense à la Coalition Bois qui marque toujours le coup et qui continue de faire la promotion de l’utilisation du bois dans les édifices publics et commerciaux. Ou encore « Les États généraux du bois » tenus récemment à Québec parallèlement au salon Technibois. Et que dire du dynamisme des régions comme le Bas-St-Laurent et l’Abitibi qui y vont de projets d’avant-garde en matière d’utilisation de la biomasse. Ou encore le Lac-St-Jean en sylviculture et bioculture.

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C’est encore là au Lac-St-Jean, à Dolbeau-Mistassini plus précisément, que s’est tenu en août dernier, l’événement Démo Forêt 2000 qui en est à sa quatorzième édition. Toutes les sphères de l’activité forestière y étaient représentées avec des aires d’exposition et des pavillons non seulement pour l’exploitation, mais également pour la sylviculture et la biomasse de même que pour le sciage et la transformation du bois. Un tout Il n’y a point à en douter, les régions restent bien vivantes!

Un lien vital
Les industriels du sciage ont d’ailleurs profité de cet unique événement forestier de l’année pour souligner le départ à la retraite d’un grand forestier, le président-directeur général du Conseil de l’industrie forestière du Québec, M. Guy Chevrette.

Toutes ces tribunes et tous ces « porte-voix » de l’industrie continuent à maintenir un lien vital entre les acteurs souvent isolés, et pour certains inactifs, mais qui continuent de s’inspirer de ces actions et à se débattre pour leur survie.

Si seulement les hautes instances du gouvernement fédéral avaient eu un préjugé aussi favorable à l’égard de l’industrie forestière qu’ils en ont pour l’industrie automobile et les pétrolières, des garanties de financement auraient été émises et plus de projets seraient passés des dessins à la réalité. Des projets comme ceux de Conifex qui, à Mackenzie en Colombie-Britannique, a remis en marche deux scieries et acquis des droits de coupe supplémentaires de 900 000 m3; et cet autre projet de Fortress Paper de la Colombie-Britannique qui reconvertit l’usine de Fraser Paper à Thurso.

Des idées et des projets il y en a pleins les tablettes des entreprises. Il n’y a qu’à écouter lors des salons, nos annonceurs et fournisseurs qui les uns à la suite des autres nous confirment être sur le point de conclure deux ou trois contrats imminents avec des forestiers et des scieurs… en attente de financement.

Nos élus fédéraux, si les priorités étaient placées aux bons endroits, seraient plus crédibles et mieux assortis à parcourir le Québec vêtus de bonnes vieilles chemises de bûcherons plutôt que des chandails des défunts « Nordiques ».

Guy Fortin,
éditeur


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