Dans la foulée des feux de forêt qui ont sévi l’été dernier au nord de la province, le Forestier en chef, Louis Pelletier, a recommandé, mercredi, une modification des possibilités forestières pour les régions du Nord-du-Québec, de l’Abitibi-Témiscamingue et de la Mauricie. Concrètement, une réduction des possibilités forestières d’environ 620 000 mètres cubes de bois par année pourrait être en vigueur dès le 1er avril 2024, dans le but de protéger la ressource.
«On est très inquiet», lance Marco Veilleux, directeur général de l’usine Papier Masson, qui tient à lever un drapeau rouge. Même si la région ne fait pas partie des territoires touchés par les baisses de la possibilité forestière – le Forestier en chef a considéré que la pérennité de la forêt n’était pas menacée pour l’Outaouais, le Saguenay-Lac-Saint-Jean et la Côte-Nord -, il ne fait pas de doute, selon M. Veilleux, que les mesures annoncées en milieu de semaine risquent de se répercuter sur les entreprises d’ici.
