Opérations Forestières

Nouvelles Nouvelles de l’industrie
Quel avenir pour le bois de chauffage ?

13 mars, 2024  par Beauce Média


L’annonce de la Ville de Québec, il y a deux semaines, de décréter une interdiction préventive d’utiliser tout appareil à combustible solide, même s’il est certifié, afin de limiter l’émission de particules fines et autres polluants, a fait réagir dans la région. Pour plusieurs, cette mesure, même préventive, a jeté des inquiétudes inutiles chez la population.

Interrogé sur le sujet, lors de son passage à -Scott il y a quelques jours, le ministre de l’Environnement, Benoit Charrette, juge qu’il serait très mal avisé, pour lui, d’émettre une règle uniforme d’un point de vue national. « Ce n’est pas une directive qui vient du Gouvernement du Québec. La réalité de nos petites villes où les habitants ont un système de chauffage qui repose presqu’essentiellement sur le bois et la réalité en milieu urbain où on sait que l’approvisionnement en électricité n’est pas problématique. C’est une compétence municipale et ce sont les municipalités, qui en fonction de leur réalité, ont la possibilité ou non de règlementer. »

Pour le directeur général de l’Agence de mise en valeur des forêts privées des Appalaches, Jean-Pierre Faucher, cette restriction dans l’utilisation des poêles à bois aurait un impact certain sur les propriétaires forestiers puisque plusieurs d’entre eux en produire de façon régulière. « Selon des données de 2011, seulement en Chaudière-Appalaches, c’est 332 000 m3 solides de bois de chauffage qui sont produits sur une base annuelle, ce qui équivaut à environ 232 000 cordes de bois de poêle de 16 pouces par année ».

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