Alors que planent des rumeurs de fermeture de l’usine de Produits forestiers Petit-Paris (PFPP), la CSN s’inquiète à l’idée que les volumes de bois en garanties d’approvisionnement de l’usine ne soient transférés à l’usine d’Arbec, une filiale de Rémabec. L’usine de PFPP est détenue à parts égales entre la Coopérative forestière Petit-Paris et Rémabec.
La centrale syndicale demande à Maïté Blanchette Vézina de refuser le transfert de bois éventuel, alors que l’usine de Saint-Ludget-de-Milot est toujours viable.
Le transport de billes de bois brutes sur de longues distances n’est par ailleurs pas aussi économique en carburant que le transport de bois d’œuvre scié et séché.
Éric Girard estime qu’il est trop tôt pour se prononcer, car aucune annonce officielle n’a été faite à ce sujet. « À cette étape-ci, j’estime que le syndicat doit s’asseoir avec la partie patronale pour clarifier la situation », dit-il, ajoutant qu’il suivra le dossier de près.
Maïté Blanchette-Vézina demeure elle aussi prudente.
« À l’heure actuelle, le ministère n’a reçu aucune demande officielle de transfert permanent de garanties d’approvisionnements entre les usines mentionnées, répond son cabinet par courriel. Toutefois, dans l’éventualité d’une fermeture d’usine, un dossier d’affaires doit être déposé auprès du ministère des Ressources naturelles et des Forêts pour analyse. »