Opérations Forestières

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Produits forestiers Petit-Paris : la CSN demande un moratoire sur les transferts de bois

24 avril, 2024  par Guillaume Roy. Initiative de journalisme local


La CSN demande à la ministre des Ressources naturelles et des Forêts, Maïté Blanchette-Vézina, et au député de Lac-Saint-Jean, Éric Girard, d’imposer un moratoire sur le transfert de volume de bois de la forêt publique.

Alors que planent des rumeurs de fermeture de l’usine de Produits forestiers Petit-Paris (PFPP), la CSN s’inquiète à l’idée que les volumes de bois en garanties d’approvisionnement de l’usine ne soient transférés à l’usine d’Arbec, une filiale de Rémabec. L’usine de PFPP est détenue à parts égales entre la Coopérative forestière Petit-Paris et Rémabec.

La centrale syndicale demande à Maïté Blanchette Vézina de refuser le transfert de bois éventuel, alors que l’usine de Saint-Ludget-de-Milot est toujours viable.

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«La forêt fait vivre plus d’une centaine de municipalités au Québec. On ne doit pas décider du jour au lendemain de vider certains villages pour faire de plus grosses usines ailleurs», estime Jérémy Temes-Dubé, secrétaire général de la FIM–CSN, ajoutant que le développement régional doit être pris en considération.

Le transport de billes de bois brutes sur de longues distances n’est par ailleurs pas aussi économique en carburant que le transport de bois d’œuvre scié et séché.

La FIM–CSN interpelle également Éric Girard, député du Lac-Saint-Jean, pour qu’il appuie le moratoire sur le transfert de volume de bois de la forêt publique.

Éric Girard estime qu’il est trop tôt pour se prononcer, car aucune annonce officielle n’a été faite à ce sujet. « À cette étape-ci, j’estime que le syndicat doit s’asseoir avec la partie patronale pour clarifier la situation », dit-il, ajoutant qu’il suivra le dossier de près.

Maïté Blanchette-Vézina demeure elle aussi prudente.

« À l’heure actuelle, le ministère n’a reçu aucune demande officielle de transfert permanent de garanties d’approvisionnements entre les usines mentionnées, répond son cabinet par courriel. Toutefois, dans l’éventualité d’une fermeture d’usine, un dossier d’affaires doit être déposé auprès du ministère des Ressources naturelles et des Forêts pour analyse. »


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