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Les travailleurs forestiers adorent leur métier

D'après un sondage réalisé par le Comité sectoriel de main-d'œuvre en aménagement forestier (CSMOAF), 95% des travailleurs forestiers sont satisfaits de leur travail.

22 mai, 2014  par Guillaume Roy


22 mai 2014 – Le CSMOAF a présenté les résultats de cette étude menée auprès de 502 travailleurs forestiers pour la première fois lors du Symposium forestier de La Tuque présenté à La Tuque le 8 mai dernier. Sur les 502 travailleurs interviewés, 211 pratiquaient des métiers manuels (reboiseurs, débroussailleurs, etc), 173 pratiquaient des métiers mécanisés et 118 étaient des travailleurs techniques et professionnels. De plus, quatre groupes de discussions et 17 entretiens individuels ont également alimenté l’étude.

Pourquoi travailler en forêt ?
Malgré les hauts et les bas de l’industrie, 95 % des travailleurs s’estiment satisfaits de leur travail. Ce qu’ils aiment de leur boulot ? L’autonomie et la liberté (94%), être en forêt (94%), les tâches à réaliser (88%) et les horaires (80%).

Mais tout n’est pas rose et certains aspects sont à améliorer selon les mêmes travailleurs. L’étude note que les avantages sociaux, les possibilités d’avancement, la sécurité d’Emploi, le salaire et le nombre de semaines travaillées ne sont pas toujours à la hauteur des attentes des travailleurs forestiers.

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Sur cet échantillon, près de 30% des travailleurs ont affirmé avoir choisi ce métier pour l’amour de la forêt. 93% de ces travailleurs pensent toujours travailler en forêt pour les trois prochaines années.

« En général, cette étude démontre que la main-d’œuvre est satisfaite, souligne Annie Beaupré, directrice générale du CSMOAF. Certains sont insatisfaits des conditions, mais ils aiment beaucoup ce qu’ils font ».

Afin d’améliorer les conditions de travail pour valoriser le métier et favoriser l’attraction de nouvelle main-d’œuvre, le CSMOAF présentera les pistes d’action retenues lorsque le rapport final sera présenté à la fin juin. Mme Beaupré a tout de même présenté un aperçu de ces mesures. En voici quelques-unes :

Amélioration des conditions de travail
– Réaliser une étude d’impact du système d’appel d’offres sur les conditions des travailleurs et de mettre en place un mécanisme pour déterminer le seuil acceptable de conditions de travail pour le marché libre des travaux sylvicoles non commerciaux.
– Maintenir une qualité d’hébergement (avec les technologies et les facilités modernes)
– Améliorer le système de congés de maladie et/ou congés mobiles
– Créer un système de rémunération horaire aux nouveaux travailleurs ou âgés

Valorisation, attraction et rétention des travailleurs
– Amener de la stabilité des budgets sur plusieurs saisons
– Augmenter les heures pratiques des formations scolaires reliées aux métiers mécanisés
– Créer des formules travail / études inventives et augmenter les stages

Reconnaissance et renforcement des compétences
– Mieux évaluer les besoins de formation
– Améliorer la formation continue
– Moduler la formation de modules plus courts
– Offrir des formations hors saison de travail
– Former les travailleurs des métiers manuels aux métiers mécanisés


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