Mais à l’heure actuelle, certains secteurs incendiés présentent les caractéristiques permettant la récupération des bois brulés. Le feu 353 qui a ravagé environ 16 700 hectares de forêt cet été au nord du réservoir Pipmuacan est notamment un exemple éloquent. Rappelons qu’à la suite d’un incendie forestier, la période pour récupérer le bois est d’environ huit mois, au maximum un an et passé ce délai, le bois risque de ne plus avoir de valeur pour l’industrie forestière, en raison des dommages causés par un insecte, le longicorne.
À la suite d’une décision du ministère des Ressources naturelles et des Forêts (MRNF) à l’effet qu’aucune récolte de bois brûlé ne sera autorisée dans le feu 353 affectant un volume de bois commercial brut d’environ 460 000 m3, des intervenants forestier, tels Groupe Boisaco et l’Alliance forêt boréale ont décrié cette position: «S’il n’est pas possible de récolter ce qui est encore récupérable, cela devient une catastrophe pour nos communautés», affirme le président d’AFB et préfet de la MRC Domaine-du-Roy, M. Yanick Baillargeon.