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La foresterie doit changer de paradigme
9 Décembre, 2021 par Le Quotidien
Le mois dernier, à la conférence de Glasgow, 100 chefs d’État sur les territoires desquels on retrouve 86% du couvert forestier mondial se sont engagés à travailler ensemble pour réduire de moitié la déforestation pour lutter contre les changements climatiques. Certes, la forêt joue un rôle important dans le cycle du carbone et il faut cesser de la détruire, mais n’oublions jamais que la forêt participe aussi, à l’échelle globale comme locale, à la satisfaction de multiples besoins humains et au maintien des grands équilibres naturels.
Parmi les services que la forêt rend aux humains, l’extraction de ressources ligneuses est souvent montrée du doigt comme néfaste par certains militants. Or, on peut exploiter une forêt sans la détruire et donc sans provoquer de déforestation. Mieux encore, on peut par l’aménagement forestier durable augmenter la capacité des forêts à mieux performer dans les autres services écologiques comme la fixation du carbone, la régulation du cycle de l’eau ou la protection de la biodiversité. Le GIEC reconnaît d’ailleurs que des forêts exploitées de façon durable permettent de capter plus de CO2 que des forêts laissées à l’état naturel. D’ailleurs, le projet de règlement publié en septembre dernier par le ministère de l’Environnement et de la Lutte aux changements climatiques montre qu’on peut espérer générer des crédits de carbone tout en continuant d’exploiter des forêts privées au Québec.
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