Opérations Forestières

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Étoile de la relève 2023 : Chloé et Stéphanie Arias

28 septembre, 2023  par Guillaume Roy


Chloé et Stéphanie Arias

Chloé et Stéphanie Arias, copropriétaire Pépinière forestière Tshitassinu

Les deux jeunes femmes innues veulent suivre les traces de leur père, Ricardo, pour permettre de reboiser le Québec. C’est pourquoi Chloé et Stéphanie Arias ont décidé d’embarquer dans un projet entrepreneurial d’envergure, soit la construction d’une pépinière à la fine pointe de la technologie, qui permettra de produire plus de 10 millions de plants forestiers par an. 

D’une valeur de 45 millions de dollars, le projet qui sera construit à Roberval, misera sur des technologies ultramodernes en automation, en travaillant avec des fournisseurs de technologies en provenance de l’Europe et des États-Unis. Sur une période de 30 ans, leur projet va permettre de produire pus de 450 millions de plants forestiers et de reboiser 450,000 hectares de forêt, captant 11,2 millions de tonnes de carbone.

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Pépinière forestière Tshitassinu sera la première pépinière forestière détenue en majorité par des femmes et des autochtones au Canada, un modèle inspirant pour toutes les heures femmes autochtones à travers le Canada. Si tout fonctionne comme prévu, la construction commencera au printemps 2024.

L’entreprise souhaite notamment offrir une plus grande place aux femmes au sein de leur entreprise. « On remarque qu’il y a plus de femmes dans le milieu des pépinières et on souhaite créer des conditions favorables à leur embauche, notamment pour les femmes de Mashteuiatsh », explique Chloé Arias, 27 ans, qui croit que la majorité des postes seront comblés par des femmes. Une garderie d’au moins 20 places sera notamment aménagée à même la pépinière pour favoriser l’embauche des jeunes mères. 

Alors que Chloé travaille avec son père dans une entreprise sylvicole depuis plusieurs années, Stéphanie fera un changement de carrière, car elle travaille actuellement dans le milieu scolaire. « On se lance le défi de travailler en foresterie pour laisser un héritage aux générations futures », dit-elle, estimant que le projet est très valorisant, car il permet de redonner à la communauté et créant de l’emploi. « On veut laisser des belles forêts à nos petits-enfants », ajoute la femme de 30 ans.


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