Opérations Forestières

En vedette Sciage Séchage
Économiser en récupérant l’énergie

4 mai, 2017  par Marc Cikankowitz Cathild



Dans un séchage conventionnel (air chaud climatisé), la chaleur sert à évaporer l’eau du bois. Elle est rejetée dans l’atmosphère avec les rejets d’humidités à travers les clapets. Il s’agit de disposer de ce potentiel d’énergie en le transférant à l’air de renouvellement.

Dans un souci de réduire l’empreinte carbone de ses séchoirs et le coût de revient de séchage, il est possible d’utiliser un système de récupération d’énergie.

L’air chaud qui est extrait du séchoir traverse un réseau de tuyaux autour desquels circule l’air qui est aspiré dans le séchoir. Par cette technique, l’air entrant dans le séchoir est ainsi préchauffé économisant de l’énergie. Les meilleurs rendements se situent vers 70 % (avec de grandes surfaces de transmissions).

Advertisement

Le rendement (70 % dans le meilleur des cas), multiplié par le volume de chaleur transférable (25 % environ) donne le niveau de l’économie, soit 13 à 20 % selon les essences, programmes de séchage et humidités finales recherchées.

Il faut compter moins de deux ans pour compléter un retour sur les investissements dans la plupart des séchoirs à résineux et de 3 à 5 ans dans le cas de la plupart des séchoirs à feuillus.

Pour faire fonctionner un récupérateur d’énergie de manière optimale, les chemins d’air rejeté et d’air frais doivent être séparés de manière étanche afin d’éliminer le risque de court-circuit d’humidité. Ils doivent aussi avoir une bonne résistance à la corrosion, car il se produit beaucoup de condensation, donc une présence d’acides organiques de concentration plus élevée que dans le séchoir.

Des passages suffisamment grands doivent aussi être faits pour que les condensations et les poussières de bois nes produisent pas des bouchons qui réduiraient l’efficacité de l’échangeur.

Il est recommandé de prévoir 2 moteurs de 3 kW (6 kW) pour un échange d’environ 10 000 CFM. Ces moteurs fonctionneront pendant à peu près 30 % de la durée d’un cycle de séchage, ce qui n’est pas négligeable.


Imprimer cette page

Advertisement

Stories continue below