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Un risque négligé de la transition énergétique

30 juin, 2021  par La Presse


Dans un rapport publié le 18 mai dernier, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) rappelle l’urgence d’agir si nous voulons réaliser l’objectif spécifié dans l’Accord de Paris en 2015, soit une hausse de température n’excédant pas 2 °C avant 2100 par rapport au niveau moyen de la température à l’ère préindustrielle.

Les 196 pays signataires ont reconnu qu’il serait préférable d’adopter un plafond plus bas à 1,5 °C pour limiter les impacts négatifs des changements climatiques découlant des émissions de gaz à effet de serre (GES) et ils se sont engagés à accroître leurs efforts dans ce sens. Pour atteindre cet objectif plus exigeant, l’AIE recommande de limiter à zéro le niveau net des émissions mondiales de GES provenant de la production et de la consommation d’énergie avant 2050.

La tâche est colossale puisque 81,2 % de l’énergie utilisée dans le monde en 2018 provenait des énergies fossiles et cette énergie était répartie entre pétrole (31,5 %), charbon (26,9 %) et gaz naturel (22,8 %). Pour le Québec, les énergies fossiles représentaient 49,5 % de la consommation totale et elles étaient composées du pétrole (34,0 %), du gaz naturel (15,0 %) et du charbon (0,5 %). Cette bonne performance environnementale du Québec provient de l’apport des énergies renouvelables, particulièrement de l’hydroélectricité (38,0 %). Pour atteindre la neutralité des émissions de GES du secteur de l’énergie, l’AIE recommande la substitution massive des énergies fossiles par des énergies renouvelables comme le solaire, l’éolien, la biomasse et l’hydroélectricité. Cette substitution a reçu le nom de transition énergétique et comme beaucoup des pays industrialisés, le Québec a déjà amorcé cette transition.

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