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Trop tard pour récolter le bois brûlé au nord du Pipmuacan, selon Boisaco

L’entreprise forestière Boisaco estime qu’il est maintenant trop tard pour récolter le bois brûlé au nord du réservoir du Pipmuacan après que Québec a interdit sa récolte, en novembre dernier.

Boisaco s’attend à ce que les chicots laissés par les feux de forêt soient maintenant infestés par le longicorne, un insecte qui se nourrit et se reproduit dans du bois brûlé. L’entreprise n’a toutefois pas évalué l’état des 350 000 mètres cubes de bois brûlé qu’elle comptait récolter, soit l’équivalent des deux tiers du volume qu’elle transforme annuellement.

Pour sa part, le ministère des Ressources naturelles et des Forêts estime que le volume de bois récupérable est de l’ordre de 160 000 mètres cubes.

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