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Le palmarès des étoiles forestières 2023 dévoilé

Opérations forestières vous présente 10 étoiles montantes de l’industrie forestière du Québec.

13 septembre, 2023  par Guillaume Roy



L’être humain est la clé de la réussite de l’industrie forestière au Québec. Nous voulons faire rayonner tous les métiers forestiers, de la forêt à l’usine, et jusqu’au consommateur, en passant par les équipementiers et les chercheurs. C’est pourquoi le magazine Opérations forestières vous dévoile les étoiles de la relève forestière du Québec 2023. 

Chloé et Stéphanie Arias, copropriétaire Pépinière forestière Tshitassinu

Chloé et Stéphanie Arias


Les deux jeunes femmes innues veulent suivre les traces de leur père, Ricardo, pour permettre de reboiser le Québec. C’est pourquoi Chloé et Stéphanie Arias ont décidé d’embarquer dans un projet entrepreneurial d’envergure, soit la construction d’une pépinière à la fine pointe de la technologie, qui permettra de produire plus de 10 millions de plants forestiers par an. 

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D’une valeur de 45 millions de dollars, le projet qui sera construit à Roberval, misera sur des technologies ultramodernes en automation, en travaillant avec des fournisseurs de technologies en provenance de l’Europe et des États-Unis. Sur une période de 30 ans, leur projet va permettre de produire pus de 450 millions de plants forestiers et de reboiser 450,000 hectares de forêt, captant 11,2 millions de tonnes de carbone.

Pépinière forestière Tshitassinu sera la première pépinière forestière détenue en majorité par des femmes et des autochtones au Canada, un modèle inspirant pour toutes les heures femmes autochtones à travers le Canada. Si tout fonctionne comme prévu, la construction commencera au printemps 2024.

L’entreprise souhaite notamment offrir une plus grande place aux femmes au sein de leur entreprise. « On remarque qu’il y a plus de femmes dans le milieu des pépinières et on souhaite créer des conditions favorables à leur embauche, notamment pour les femmes de Mashteuiatsh », explique Chloé Arias, 27 ans, qui croit que la majorité des postes seront comblés par des femmes. Une garderie d’au moins 20 places sera notamment aménagée à même la pépinière pour favoriser l’embauche des jeunes mères. 

Alors que Chloé travaille avec son père dans une entreprise sylvicole depuis plusieurs années, Stéphanie fera un changement de carrière, car elle travaille actuellement dans le milieu scolaire. « On se lance le défi de travailler en foresterie pour laisser un héritage aux générations futures », dit-elle, estimant que le projet est très valorisant, car il permet de redonner à la communauté et créant de l’emploi. « On veut laisser des belles forêts à nos petits-enfants », ajoute la femme de 30 ans.


Anne-Marie Faucher, PDG, Planchers PG
Anne-Marie a toujours été impliquée dans l’entreprise familiale depuis ses premiers emplois d’été jusqu’à ses études en gestion hôtelière. Après avoir passé quelques années à travailler pour des hôtels et restaurants à Québec, elle a pris la décision en 2008 de revenir à temps plein et d’acquérir toute l’expérience nécessaire pour faire partie de l’entreprise familiale. Elle a occupé de nombreux postes depuis et a tracé son chemin toujours en appuyant des projets et procédés innovants afin que Planchers PG demeure une entreprise novatrice, jusqu’au poste de présidente directrice-générale de l’entreprise en août 2020. Peu importe le poste qu’elle a occupé, elle s’est toujours engagée envers le succès de son équipe et de l’entreprise. Elle a créé des comités et réalisé plusieurs projets et partenariats pour faire progresser Planchers PG dans son efficacité et devenir cheffe de file dans l’industrie du plancher de bois franc au Québec et même au Canada. 

« C’est vraiment stimulant de travailler pour une entreprise fondée par mon grand-père et son cousin en 1979 », dit-elle, alors que six petits enfants reprennent maintenant les reines de l’entreprise, pour la troisième génération au sein de la famille. « C’est une fierté de continuer le travail en famille », ajoute la femme de 36 ans qui adore les défis de gestion et l’humain derrière le produit. 

Savoir mobiliser les troupes et motiver les collègues pour les amener plus loin font partie de l’ADN de leader d’Anne-Marie. Au cours des prochaines années, elle souhaite consolider les acquis et poursuivre la croissance lorsque les marchés, et les taux d’intérêt se stabiliseront. « On a investi plus de six millions de dollars dans notre ligne de production, dit-elle. On veut maintenant maximiser la capacité production et l’efficacité ».


Britanny Guimond, opératrice de multifonctionnelle, Les Forestiers Multi-Sim
Native du Saguenay, Britanny Guimond estime qu’elle a toujours été un peu « tomboy ». « Je ne savais pas dans quoi je voulais travailler, mais je cherchais une job non conventionnelle pour une fille », souligne la jeune femme de 20 ans qui jouait au football au secondaire. 

Britanny a notamment travaillé dans un CHSLD, un travail qu’elle appréciait, mais après un moment, elle avait l’impression de tourner en rond. 

Alors que son conjoint travaillait comme opérateur sur une abatteuse multifonctionnelle, il lui fait regarder un vidéo d’une telle machine sur YouTube. « J’ai trouvé ça impressionnant et j’ai décidé d’aller suivre mon cours à Forestville en 2021 », note la jeune femme de 20 ans. 

« Dans le bois, il ne manque jamais de défis », dit-elle. Au départ, le fait d’être la seule fille dans un camp forestier était un défi en soi et même son grand-père forestier doutait de son choix. « Au début, on me regardait croche et on m’a fait des commentaires déplacés, mais j’ai réussi à me faire respecter. J’ai un peu l’impression d’avoir tapé la trail, parce qu’il y a maintenant 3 ou 4 filles au camp ». 

Son employeur, Multi-Sim a récemment embauché une autre fille au sein de l’équipe. « Les mentalités changent », lance fièrement Britanny, qui est plus efficace que bien des opérateurs remarque Nicolas Simard, propriétaire de Multi-Sim.

« Britanny a su se démarquer par sa persévérance et son écoute elle est rendue un point fort de notre entreprise par sa fiabilité sa constance et son attitude, dit-il. Elle nous fait sourire tous les jours ».

En travaillant au camp Brooch, près de Manic-5, elle travaille huit jours, suivi de six jours de congé. « C’est tellement mieux », souligne la femme qui adore passer du temps en forêt, même si elle doit travailler 12 heures par jour.

Pour l’instant, Britanny n’a pas l’intention d’avoir d’enfant et elle compte travailler en forêt au moins pour les 10 prochaines années. 


Guillaume Lodvitz, directeur de la foresterie, Reboitech
Passionné de plein air, d’environnement et de forêts, Guillaume Lodvitz a quitté la France en 2013 pour venir s’établir au Québec. « Les débouchés en foresterie sont très limités en France, alors je me suis dirigé très rapidement vers le Québec », souligne l’homme de 27 ans. C’est à l’Université Laval qu’il a poursuivi ses études d’ingénieur forestier et c’est pendant ses stages qu’il a commencé à travailler pour Reboistech, une entreprise spécialisée dans le reboisement et l’aménagement sylvicole.

Comme bien des Français, c’est l’immensité du territoire qui l’a marqué à son arrivée. « Tu peux rouler 10 heures en pleine forêt et toujours être au milieu de nulle part », lance-t-il.

Pendant ses études, il s’est spécialisé dans le domaine de la gestion et chez Reboistech, il a rapidement pu faire sa place devenant d’abord superviseur aux inventaires et aux travaux techniques, avant de devenir directeur de la foresterie en janvier 2022, trois ans à peine après avoir fait son premier stage au sein de l’entreprise.

« Il a réussi à driver toute l’entreprise de façon incroyable, apportant une structure et une confiance dans une équipe devenue solide », remarque Olivier Déon, le directeur des travaux technique. « Autant fier d’être Français que fier d’être assimilé dans la culture québécoise il représente l’avenir des personnes engagées dans l’industrie forestière québécoise peu importe leurs origines. »

Pour Guillaume Lodvitz, c’est la diversité du travail en forêt qui fait en sorte qu’il apprécie tant son métier. « Il y a toujours des défis et ça ne se passe jamais exactement comme on veut, dit-il. On doit s’adapter au terrain, aux clients, en travaillant de manière plus en plus précise, avec des stratégies d’aménagement différentes. D’un contrat à l’autre, ce n’est jamais la même chose. » 


Martin Poirier, chargé de projet – procédés de bois, Effecto Efficacité numérique
Originaire du Nord du Québec, Martin Poirier débute sa carrière dans les services financiers puis rejoint l’industrie de la transformation du bois en 2009 chez Barrette-Chapais. Il y restera plus de 10 ans, d’abord comme contremaître de production, puis comme responsable qualité et responsable des opérations des séchoirs. Une formation de spécialisation proposée par Formabois lui a permis de développer une expertise dans le séchage des résineux. Il est ensuite recruté par Produits Forestiers D&G dans la région de la Beauce, pour devenir leur surintendant de production séchage/rabotage. Il participera à l’implantation du planeur Gilbert et de l’emballeuse DO2. Quelques années plus tard, toujours en Beauce, il rejoint la scierie familiale Clermond Hamel en tant que contremaître de production et contrôleur qualité. Il participe activement aux innovations comme l’implantation de Sicam V20 (outil de mesurage sur tablette relié au vernier), ainsi que du détecteur d’humidité Brookhuis au planeur, dont les données sont collectées par le MES (Manufacturing Execution System) d’EFFECTO.

En parallèle de son métier déjà très prenant, il complète un certificat en ressources humaines avec l’université TELUQ en 2019. Il participe régulièrement aux formations et rencontres proposées par FPinnovations, Formabois et le CIFQ afin de toujours rester à la fine pointe de l’actualité du secteur. Habitué des rendez-vous du CIFQ depuis environ 5 ans, on le distingue par ses nombreuses interventions et sa bonne humeur, souligne David Fecteau, le président directeur général d’EFFECTO, l’entreprise où travaille Martin Poirier depuis avril 2023. 

« Martin se positionne donc en agent du changement pour aider les directions d’usine et les employés en place à se transformer dans une optique d’excellence opérationnelle », remarque le PDG.

En tant que chargé de projet en procédés, il a, entre autres, la responsabilité d’accompagner les scieurs dans les étapes de diagnostic et d’intégration de nos produits de pilotage de production. 

« En participant à la transformation des usines vers le 4.0, j’ai l’impression de contribuer encore plus à la révolution en cours dans l’industrie forestière », soutient Martin Poirier, stimulé par le nouveau défi, alors qu’EFFECTO a déjà des outils implantés dans plus de 80 usines de sciage.


Philippe Dumas, superviseur des opérations, Boisaco
« J’aime le sentiment de liberté qu’on a en forêt, soutient Philippe Dumas, 31 ans. Je ne me voyais pas faire une carrière dans une usine ». C’est pourquoi le natif de La Baie, a décidé d’aller faire sa technique en foresterie au Cégep de Chicoutimi, une formation qu’il a complétée en 2010, avant d’aller travailler chez Boisaco. 

« Dès son arrivée comme technicien forestier au suivi des interventions, Phillipe a attiré l’attention, son assiduité, et son sens développé du soucis d’assurer une bonne production tout en maintenant des hauts standards de qualité des données mesurées sur le terrain en plus de son intérêt avoués pour l’opération forestière, on fait de lui un candidat naturel pour une relève en supervision », soutient Benjamin Dufour, le directeur des opérations forestières chez Boisaco.

À sa deuxième saison, Philippe s’est vu offrir l’opportunité de se joindre à l’équipe de supervision des opérations. Sons sens des responsabilités, du travail d’équipe, sa rigueur en santé-sécurité et son dévouement envers les entrepreneurs et opérateurs qu’il supervisaient, ont vite fait de lui un superviseur apprécié dans le groupe.  

Une fois en plein contrôle de l’aspect récolte, Philippe a rapidement voulu s’impliquer dans la construction de chemin, il a donc eu la possibilité de s’impliquer en ayant l’année suivante le poste de superviseurs de construction de chemins. 

Aujourd’hui âgé de 31 ans, Phillipe fait partie des superviseur établi en construction de chemin notamment sur le territoire de la Côte-Nord où l’on retrouve les terrains parmi les plus difficiles de la province.  

Phillipe s’est aussi vu confier la responsabilité de responsable de chantier, ce qui implique que pour des secteurs isolés, il doit coordonner l’ensemble des aspects de l’opérations soit la voirie, la récolte, le transport, l’entretien et les déplacements des machines par fardier. 

« Avec une motivation toujours grandissante, son amour pour la forêt et les opérations forestières, Philippe fera assurément parti de la relève pour d’éventuels postes de gestion des opérations forestières », souligne Benjamin Dufour. 


Tommy Pelletier, PDG Multiforêt Pelletier

Dès l’âge de 4 ans, Tommy Pelletier était aux commandes de la vieille chargeuse à bois de son père. Une photo témoigne même de ce précieux souvenir, souligne sa conjointe, Karine Lessard.

Passionné de foresterie, il a complété son diplôme d’études professionnelles en Abattage et façonnage des bois au CFP de Dolbeau-Mistassini. Et avant même la fin de son programme, il s’était déjà trouvé un emploi pour un entrepreneur qui œuvrait sur la Côte-Nord et au Lac-Saint-Jean. C’est en 2011 qu’il revient dans sa région natale, en Estrie pour travailler pour un entrepreneur de la région. Le désir d’être son propre patron était très grand et en 2015, il fonde sa propre entreprise, Multiforêt Pelletier, en faisant l’acquisition d’une abatteuse Eltec 227 2014 avec une tête H8 et un transporteur Ponsse Buffalo King 2006 (pour le remplacer rapidement par un Elephant 2008).

« J’ai commencé par devenir sous-traitant de mon ancien patron pendant trois ans, avant de prendre les contrats directement, dit-il. Aujourd’hui, je travaille 100% en forêt privée, notamment pour Domtar, mais pour plusieurs petits propriétaires aussi. On près de 85 % de nos contrats en coupe partielle dans des jeunes forêts de feuillus ».

Au fil des années, il ajouta en 2017, une Ponsse Scorpion 2017, puis acquière aussi un Elephant King 2013. Depuis 2018, il embauche maintenant deux équipes de sous-traitants qui ont racheté les équipements pour travailler en partenariat avec lui. En 2021, il ajouta un Ponsse Bison 2021 puis en 2022, un deuxième Ponsse Bison 2020.

Tommy Pelletier, un père de quatre enfants, fait aussi parti des membres fondateurs de l’Association québécoise des entrepreneurs forestiers (AQEF). Avec l’AQEF, son principal engagement consiste à promouvoir et améliorer les conditions de formation des entrepreneurs.

Son éthique de travail et son désir d’avoir des employés satisfait et heureux font de lui un très bon employeur et il sait aussi très bien se faire apprécier de tous ses clients.

 


William Boulanger, directeur foresterie, Coopérative forestière du Haut Saint-Maurice
William Boulanger est passionné de forêt depuis sa tendre enfance passée à Charrette, un petit village de la Mauricie. Élevé dans le bois, son choix de carrière a été motivé par l’idée de se retrouver dans la nature, mais plus encore. « J’aimais l’idée de devenir ingénieur forestier, parce que ça amenait un volet économique avec le côté nature », dit-il.

En complétant son baccalauréat en génie forestier à l’Université Laval, il a réalisé un stage pour la Coopérative forestière du Haut-Saint-Maurice en 2018, avant d’y commencer sa carrière l’année suivante, à titre d’ingénieur forestier.

Doté d’un fort potentiel, en janvier 2021 il prend le directeur de la foresterie pour les deux filiales de la coopérative, qui récolte environ 370 000 m3 de bois par année. La même année, il devient le président du conseil d’administration à seulement 25 ans. William s’implique également sur le conseil d’administration de Bioénergie La Tuque, un projet visant à aménager une usine de bioraffinerie forestière dans le Haut-Saint-Maurice.

« C’est rempli de défi tous les jours », remarque le forestier, qui est très heureux d’avoir fait ce choix de carrière. « On n’a jamais le temps de s’ennuyer ».

« Son savoir-être et son savoir-faire font de lui un collègue très agréable et une personne de confiance pour la direction », mentionne le directeur général de la coopérative Marc-André Despins.

Aujourd’hui, William s’occupe principalement de tous les aspects lois et règlements liés aux travaux forestiers, autant dans les travaux de récolte que sylvicoles. « J’espère que l’avenir me réserve de belles opportunités et de beaux projets forestiers », conclut-il.


Marc-Olivier Dubé, technicien forestier, Scierie Saint-Michel
Petit-fils de grands-parents qui ont travaillé comme draveurs et bûcheron, Marc-Olivier Dubé songe depuis longtemps à travailler en lien avec le milieu forestier. C’est d’ailleurs en forêt que le jeune atikamekw aimait se retrouver quand il était jeune. 

Marc-Olivier a décroché au secondaire, mais l’idée de travailler en forêt lui a redonné le goût d’aller à l’école. « Je voulais m’inscrire en protection de la faune à Duchesnay, mais il n’y avait pas de place. Je me suis inscrit en aménagement de la forêt et j’ai développé une passion pour la foresterie et les opérations », dit-il. « Quand je suis en forêt, je n’ai pas l’impression de travailler », ajoute-t-il. 

Après être sorti de l’école, Marc-Olivier a travaillé comme mesureur pour le Groupe Crête à Saint-Faustin. L’année suivante, il a commencé à travailler pour Forestier Champoux, quelques années avant la réouverture de la scierie Saint-Michel, qui est maintenant son employeur. 

« Marc-Olivier est une de ces personnes qui sortent du lot, autant pour son implication au niveau de sa communauté que dans son travail », souligne René Gouger, surintendant aux ressources humaines à la Scierie Saint-Michel. 

Marc-Olivier a un énorme respect pour la nature qui provient du savoir de génération en génération de ses ancêtres, ne prenant jamais une décision en contradiction du bon sens pour l’équilibre de l’humain et de la nature, ajoute de dernier.

Selon Marc-Olivier, la foresterie a beaucoup à offrir aux membres de sa Première nation, qui sont encore trop peu nombreux à travailler en forêt. « Il y a beaucoup de belles opportunités pour travailler en foresterie, mais il manque de promotion dans les communautés », croit-il, espérant que les choses changeront au cours des prochaines années.


Vincent Laplante, coordonateur de l’ingénierie, SmartMill
Vincent Laplante a toujours aimé ce qui tourne autour de la forêt. Pendant sa jeunesse à La Durantaye, il appréciait aller sur le lot familial pour faire le bois de chauffage. Pendant ses études, il a travaillé dans une pépinière et il est allé planter des arbres. 

Lorsqu’il arrive à l’université, il choisit d’aller étudier en génie mécanique à l’université Laval, se gardant les portes ouvertes pour choisir dans quel domaine il allait travailler. 

Et c’est en lien avec la foresterie qu’il trouva de l’emploi à sa sortie des bancs d’école, d’abord pour une entreprise en lien avec la gestion de la biomasse forestière, puis pour Progitech, avant de se joindre à SmartMill en 2020. Embauché comme ingénieur mécanique, il a ensuite été promu au poste de coordonnateur de l’ingénierie en 2022. 

« Vincent est un employé très dévoué envers son travail, commente Emma Fontaine, responsable des ressources humaines chez SmartMill. Il est ingénieux dans la manière de concevoir les éléments d’un système et dans sa résolution de problèmes. Il n’hésite pas à penser autrement et à proposer de nouveaux concepts. » 

Grâce aux améliorations réalisées, Vincent a réussi à augmenter la vitesse du SmartTrim, un équipement phare chez SmartMill, ce qui accroît la productivité des clients et la fiabilité de l’équipement tout en réduisant les coûts de fabrication, ajoute cette dernière.

 « J’aime travailler sur la conception des machines et il y a toujours de beaux défis en travaillant sur le bois, un matériau vivant, dit-il. C’est stimulant d’arriver avec des équipements qui permettent d’augmenter la capacité d’usines existantes et de participer à leur amélioration ». 


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