Mis sur pied en 2013 afin de mettre un prix sur les GES, le « Système de plafonnement et d’échange de droits d’émissions » (SPEDE, le nom « officiel » de la Bourse du carbone) oblige les principaux pollueurs du Québec et de la Californie — les deux États qui y participent — à acheter des « droits » pour rejeter des GES.
Au départ, cependant, les deux gouvernements avaient accordé tellement de ces droits à leurs industries que la Bourse avait toujours eu besoin d’un prix plancher, fixé légalement, pour éviter que ces « permis » ne perdent presque toute leur valeur.