Opérations Forestières

Nouvelles Nouvelles de l’industrie
Un nouvel or vert

3 avril, 2025  par L'Actualité


L’ouverture à Port-Cartier de la plus grande usine de biochar en Amérique braque les projecteurs sur un procédé vieux comme la civilisation, dont l’utilité dans la lutte contre les changements climatiques se confirme de plus en plus.

Elle est bien loin l’époque où, au Québec, on tronçonnait des forêts entières en pitounes de quatre pieds, qu’on envoyait par flottage sur les rivières jusqu’aux papetières, lesquelles en faisaient de la pâte de bois. C’était avant que le gouvernement du Québec impose de faire d’abord des planches avec les troncs, obligeant les papetières à produire du papier avec les copeaux. Cette intégration scierie-papetière a fait les beaux jours de l’industrie jusqu’à ce que le Web entraîne l’effondrement du marché du papier d’impression à partir de 2005. Mais une chose n’a pas changé. « Les scieries feront toujours des carrés avec des ronds, et ça génère jusqu’à 50 % de résidus, surtout des copeaux et des écorces, qu’on doit absolument revendre pour rentabiliser nos activités », explique Éric Bouchard, vice-président exécutif du Groupe Rémabec, qui exploite 11 scieries au Québec.


Imprimer cette page

Advertisement

Stories continue below