Les quelque 240 syndiqués de l’usine d’Alma sont sans convention collective depuis le 1er mai. Ils se sont dotés d’un mandat de grève générale illimitée à déclencher au moment opportun le 23 mai. La dernière offre patronale a été jugée insuffisante par la partie syndicale, qui a décidé de ne pas la présenter aux travailleurs.
L’employeur a pris la décision de mettre l’usine en lock-out au début du mois de juillet, à la suite de trois arrêts de production de la part des syndiqués, dont un qui a duré cinq heures.