Opérations Forestières

Nouvelles Nouvelles de l’industrie
« Unis pour l’industrie forestière »

26 novembre, 2015  par CIFQ


André Tremblay, président-directeur général du Conseil de l’industrie forestière du Québec (CIFQ), Françoise Bertrand, présidente-directrice générale de la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ), Richard Lehoux, président de la Fédération québécoise des municipalités (FQM) et Gilles Potvin, membre du Comité sur la forêt de l’Union des municipalités du Québec (UMQ), se sont unis aujourd’hui pour réclamer du gouvernement du Québec des gestes concrets pour assurer la compétitivité de l’industrie forestière québécoise et la création d’emplois et de richesse pour toutes les régions du Québec.

Un constat inquiétant pour les communautés forestières

En procurant plus de 59 000 emplois directs aux travailleurs, l’industrie forestière est le 2e secteur manufacturier en importance au Québec. Or, au cours des dernières semaines, deux études distinctes ont dressé un portrait sombre de la situation de l’industrie forestière québécoise. Ces études, réalisées par la firme WoodMarkets et le Groupe DDM, démontrent que :

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  • C’est au Québec que le coût d’approvisionnement en bois est le plus élevé, celui-ci ayant connu une hausse de 12 % entre 2012 et2014 (DDM); 
  • Les transferts à l’État ont augmenté de 52 % au cours de la même période. 
  • En 2014, le Québec se positionne en 25e place dans le monde et 12e sur 12 en Amérique du Nord, en termes de bénéfices avant impôt, intérêt et amortissement (BAIIA) pour l’industrie forestière (WoodMarkets); 
  • Le profit des entreprises ontariennes est 7 fois plus élevé que celui du Québec (WoodMarkets).

« La forêt québécoise est une richesse exceptionnelle dont nous devons maximiser les retombées. Cette industrie représente 11 % du PIB de notre secteur manufacturier et 170 compagnies sur tout le territoire. Le Québec ne peut pas se contenter d’être en queue de peloton, comme c’est le cas présentement. Il est anormal qu’une usine de dimension moyenne au Québec réalise 7 à 8 fois moins de profits que sa voisine en Ontario. Il est temps d’agir. Le gouvernement du Québec doit mettre sur la table des solutions concrètes et envoyer un message fort aux entreprises », a affirmé Mme Françoise Bertrand.

«Le secteur forestier est un levier de développement économique vital pour près de 250 municipalités québécoises vivant quasi exclusivement de la ressource forestière. Les questions liées au secteur forestier figurent d’ailleurs, année après année, parmi les dossiers prioritaires identifiés par les élus de la FQM. Nous espérons vivement que les travaux de la cellule gouvernementale d’intervention forestière permettront de déboucher sur des solutions gagnantes pour les entreprises forestières et les milliers de travailleurs afin d’assurer la vitalité économique de nos régions et l’occupation dynamique de nos territoires », a affirmé M. Richard Lehoux.

« Pour l’UMQ, l’avenir du secteur forestier est une priorité. Il nous apparaît essentiel que le Québec accentue ses efforts pour soutenir le développement durable de l’industrie forestière et des régions qui en dépendent. Le plan d’action du comité forêt de l’UMQ  adopté vendredi dernier souligne l’importance d’établir une nouvelle collaboration du milieu municipal avec les partenaires du secteur forestier. C’est donc avec enthousiasme que nous joignons notre voix à l’initiative du CIFQ pour faire en sorte que l’industrie forestière reprenne sa place de leader à l’échelle nord-américaine », a déclaré monsieur Gilles Potvin, maire de Saint-Félicien et membre du Comité sur la forêt de l’UMQ.

Des gestes concrets pour l’industrie

Il est possible de renverser la vapeur. L’industrie forestière veut reprendre sa place de leader à l’échelle nord-américaine et contribuer davantage à la création de richesse collective, et ce, à l’instar de la place qu’elle a si longtemps occupée dans le développement économique du Québec.

Pour ce faire, le CIFQ a identifié deux axes d’intervention autour desquels il demande, avec l’appui de ses partenaires municipaux et du milieu des affaires, au gouvernement de déployer son intervention :   

  • Ramener le coût de la fibre à sa juste valeur marchande; 
  • Accélérer la transformation de l’industrie des pâtes, papiers, cartons et panneaux.

« Aujourd’hui, nous sommes réunis pour demander aux membres de la cellule d’intervention forestière de soutenir notre secteur forestier en lui permettant de redevenir compétitif. Nous avons l’ambition de quitter la queue de peloton et de revenir parmi les leaders. Nous savons que le premier ministre partage cette ambition et l’interpellons afin qu’il pose les gestes qui assureront l’avenir de notre industrie et la prospérité de l’économie du Québec. À travers nos propositions, nous démontrons que nous sommes prêts à relever ce défi et à donner le coup de barre requis, et ce, de concert avec le gouvernement », a conclu M. André Tremblay


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