
Combien de temps faut-il pour transformer une ancienne terre agricole en écosystème forestier riche et diversifié mieux adapté aux changements climatiques ? C’est la question à laquelle tente de répondre une équipe de recherche de l’UQAM qui mène une expérience inusitée à Pike River, en Montérégie.
Sur le chemin Molleur, à Pike River, entre des champs de maïs et la rivière aux Brochets, on retrouve un conteneur au nom de l’Université du Québec à Montréal (UQAM). Juste à côté, un chantier où l’on érige un pont pour assurer le prolongement de l’autoroute 35 dans le sud de la province.
C’est ici que l’équipe du chercheur Daniel Kneeshaw, de l’UQAM, a commencé l’an dernier un projet de recherche qui vise à créer tout un écosystème forestier à la place d’un ancien champ de maïs. Un projet financé par le ministère des Transports du Québec, qui s’est engagé à compenser la perte de milieux naturels dans le cadre du prolongement de l’autoroute 35.
Le terrain d’environ 1 hectare était occupé par un champ de maïs il y a deux ans. On y retrouve déjà des papillons monarques, des grenouilles léopards, des chênes bicolores, des érables argentés, des caryers, des plants d’asclépiades, d’iris de Virginie et de trilles blancs.
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