Opérations Forestières

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Trois questions à Luc Bouthillier sur les marchés d’exportation du bois

25 octobre, 2018  par Le Fil



Depuis plus d’un an, l’industrie forestière canadienne fait face à l’imposition de droits compensateurs sur le bois d’œuvre exporté aux États-Unis, sans parler d’une taxe antidumping. La mise en vigueur d’un nouvel accord commercial avec le gouvernement américain n’a pas mis fin à ces frais. Soucieux d’aider à mieux vendre ce produit, le gouvernement fédéral vient d’annoncer un financement de 700 000 dollars pour aider les exportations vers d’autres pays. Une initiative intéressante selon Luc Bouthillier, professeur au Département des sciences du bois et de la forêt.

Quel impact aura le coup de pouce financier du gouvernement fédéral sur le Bureau de promotion des produits du bois du Québec (QWEB)?
Depuis plus d’une vingtaine d’années, cet organisme cherche des marchés d’exportation vers d’autres pays que les États-Unis. J’ai participé récemment à une mission au Japon. D’autres ont lieu régulièrement en Europe et même en Turquie. Même si les coûts d’exportation restent élevés vers ce genre de destination, cela pousse les entrepreneurs canadiens à produire mieux. Le QWEB a ainsi conçu une stratégie pour vendre des produits à valeur ajoutée, pas de simples «deux par quatre». Ils cherchent aussi à développer la bioénergie. Il y a vraiment un marché à saisir pour les scieries, qui se retrouvent avec des surplus autrefois utilisés par l’industrie des pâtes et papiers. L’avenir, c’est peut-être d’approvisionner les centrales électriques en Angleterre, qui utilisent des granulés de bois provenant de copeaux. Dans ce contexte, l’aide gouvernementale peut aider les industriels à prospecter de nouveaux débouchés et à faciliter la signature de contrats.

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