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Sylviculture améliorée pour 2014

La planification opérationnelle des opérations de sylviculture a été améliorée pour la saison 2014.

14 mai, 2014  par Guillaume Roy


Marc Lamontagne, Claude Beauchesne et Fabien Simard ont participé à un panel sur l'emploi au Symposium forestier de La Tuque le 8 mai dernier. Guillaume Roy

Après une saison de planification des activités de sylviculture déficiente en 2013, RexForêt, le ministère des Ressources naturelles, l’Association des entrepreneurs en travaux sylvicoles (AETSQ) et la Fédération des coopératives forestières du Québec se sont rencontrés afin de définir les rôles et échéanciers de chacun des intervenants.

« Le processus d’attribution des contrats et la séquence des évènements à réaliser ont été clarifiés », explique Marc Lamontagne, directeur général de Rexforet interviewé lors du Symposium forestier de La Tuque présenté le 8 et 9 mai dernier. Le ministère est maintenant clairement identifié comme étant le planificateur sur le terrain. Les prescriptions réalisées par le MRN seront ensuite remises à Rexforêt qui signera les contrats avec les entrepreneurs. De plus, chacune des étapes devra être réalisée d’après un calendrier précis.

C’est donc le ministère qui a le pouvoir de changer une prescription, mais une fois sur le terrain, le ministère se retire et c’est Rexforêt qui exerce son lien contractuel avec l’entrepreneur. « Ce sont toutes ces questions-là qui ont été clarifiées et mises sur papier. Ça existait, mais ce n’était pas sur papier », note M. Lamontagne.

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Les zones grises laissaient libre cours à l’interprétation, et parfois, le ministère pouvait parler directement avec l’entrepreneur, ce qui n’était pas normal. Selon Claude Beauchesne du ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles, la définition des rôles de chacun évite l’ambiguïté et la superposition des tâches.

Pour Fabien Simard, directeur général de l’AETSQ, le système ne sera pas parfait, mais « c’est un plan de géant que l’on a accompli. Quand quelque chose ne fonctionnera pas, on a un plan et on sait qui contacter. Les rôles sont mieux définis. On ne cherche pas de coupable. On veut que l’ensemble du système avance ».

« À partir de ce document écrit, ça sera plus facile d’informer les 140 entreprises sylvicoles au Québec », ajoute M. Lamontagne. Les entrepreneurs sauront désormais à qui se référer lorsque des problèmes surviendront.

 


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