Le CIFQ considère prometteur que le gouvernement du Québec reconnaisse que la forêt est un outil de lutte aux changements climatiques qui peut contribuer aux efforts du Québec afin de réduire ses émissions de gaz à effet de serre (GES). En ce sens, des investissements sont prévus afin d’augmenter la productivité de la forêt publique pour qu’elle croisse plus rapidement et sur une surface plus importante, pour réaliser des travaux sylvicoles en forêt publique et privée et pour acquérir des connaissances sur l’effet de la séquestration du carbone de nos forêts.
Les connaissances scientifiques actuelles confirment déjà que les arbres en croissance captent du carbone et le stockent à long terme dans des produits durables, notamment lors de la substitution de matériaux plus énergivores dans le secteur de la construction. La Charte du bois a donné des résultats probants et nous souhaitons que cela continue de se traduire par une augmentation de l’utilisation du bois dans les constructions non-résidentielles au Québec.
Dans le financement de la nouvelle la Stratégie nationale de production de bois, des sommes sont prévues afin de favoriser la récolte des bois de plus faible qualité ou soumis à des contraintes opérationnelles. Ces bois sont généralement non-économiquement rentables, et le CIFQ insiste pour que cette récolte n’affecte pas les coûts d’approvisionnement moyens ou le panier de produits de ses membres.
Le CIFQ salue l’intention gouvernementale de décarboniser le secteur industriel en misant sur la biomasse forestière résiduelle.
En conclusion, le CIFQ espère que des annonces suivront très prochainement les mesures présentées aujourd’hui afin que les intentions manifestées par le gouvernement se traduisent en actions concrètes au bénéfice de l’industrie forestière et de ses travailleurs et travailleuses.
L’industrie forestière est un moteur de développement économique qui offre des emplois bien rémunérés à 60 000 Québécoises et Québécois dans toutes les régions du Québec et qui représente 17,4 % des exportations du Québec, ainsi que 2% du PIB.