
Nouvelles
Nouvelles de l’industrie
Rapport du Fonds mondial pour la nature : Un portrait sombre (et imparfait)
20 octobre, 2022 par La Presse
La nécessité d’un accord mondial « ambitieux »
Le Living Planet Report (Rapport Planète vivante) publié jeudi brosse un portrait sombre de l’état des espèces sauvages les plus menacées sur la planète. Selon les plus récentes données, les populations d’espèces de vertébrés suivies par le WWF ont décliné en moyenne de 69 % entre 1970 et 2018. Le rapport montre de grandes disparités entre le Nord et le Sud, où le déclin de la biodiversité est beaucoup plus prononcé. L’organisation invite les gouvernements du monde à adopter « un accord mondial ambitieux pour sauver les espèces sauvages » au cours du prochain sommet mondial sur la biodiversité, la COP15, qui se tiendra à Montréal en décembre.
Des causes diverses, un dénominateur commun
Ce déclin est attribué à cinq principales causes, qui ont un dénominateur commun : les activités humaines. La destruction des habitats naturels, particulièrement pour l’agriculture, figure au premier rang, suivie de la surexploitation de nombreuses espèces, les changements climatiques, la pollution et l’arrivée d’espèces envahissantes. En ce qui concerne les changements climatiques, il faut s’attendre à ce que les conséquences soient plus importantes sur la biodiversité au cours des prochaines décennies, au fur et à mesure que leurs effets deviendront plus prononcés dans plusieurs régions du monde. Si l’hémisphère Sud est plus touché par un fort déclin des populations d’espèces sauvages, l’empreinte écologique de ses populations est beaucoup moins importante que celle des populations nordiques, rappelle le rapport. À cet égard, l’Amérique du Nord est le pire élève au monde.
Imprimer cette page