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Premières Nations et industriels forestiers peuvent-ils cohabiter?
22 octobre, 2015 par L'Écho Abitibien
Un siège vide lors de négociations entre le gouvernement, l’industrie forestière et les Premières Nations ne doit pas forcément être interprété comme un manque d’intérêt ou un refus de collaborer de la part de ces dernières.
Le mardi 20 octobre, devant des chercheurs et des étudiants en foresterie de l’UQAT et du Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue, Stephen Wyatt, professeur en foresterie sociale et politique à l’Université de Moncton, a discuté de l’épineuse question de l’engagement autochtone dans les processus de gestion forestière au Québec.
«La collaboration, ça peut signifier des interactions bénéfiques entre deux ou plusieurs parties qui passe par des négociations formelles ou informelles. Mais il y a aussi une autre définition, celle de la coopération avec un occupant ennemi. En foresterie, on assiste souvent aux deux. Un conflit peut déboucher sur des ententes et des partenariats économiques. Mais l’inverse est tout aussi vrai», a-t-il signalé.
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