Opérations Forestières

Nouvelles Nouvelles de l’industrie
Objectif: survivre jusqu’en 2038

16 mars, 2017  par Le Courant


Depuis plusieurs mois, le conflit du bois d’œuvre est à l’avant-scène quand on parle de l’industrie forestière au Québec, mais dans les Hautes-Laurentides le maintien de la structure industrielle au cours des deux prochaines décennies et le recrutement de main-d’œuvre sont également au cœur des priorités. 

Travailler fort pour survivre jusqu’en 2038, voilà l’objectif des membres de Signature Bois Laurentides, un organisme sans but lucratif qui compte parmi ses membres des employeurs majeurs dans la région, comme Louisiana-Pacific, Crête, Forex ou encore Uniboard Canada. Prendre soin de cette structure industrielle qui représente le premier pilier économique dans la MRC d’Antoine-Labelle, c’est préserver plusieurs milliers d’emplois directs et indirects, croit François Racine, président de l’organisme. «C’est majeur, soutient-il. C’est important qu’elle se maintienne. J’ai rien contre les autres secteurs d’intervention, mais je me dis: on ne pourra jamais sortir la forêt d’Antoine-Labelle, même s’il y a eu une crise, même si on a de la difficulté de main-d’œuvre; faut travailler pour trouver des solutions, c’est juste ça.» 

ATTENDRE APRÈS LE RÉSINEUX

La vision 2038 mise de l’avant par Signature Bois Laurentides est née de la crise et des volumes additionnels non récoltés entre 2008 et 2010 que les forestiers ont dernièrement réussi à aller chercher. Mais pourquoi exactement se doter d’une vision et d’une stratégie qui se donnent l’année 2038 comme horizon? C’est qu’à cette date, les plus vieilles plantations effectuées dans la région au cours des années 1990, seront devenues mâtures et donc en âge d’être coupées. «Aujourd’hui, on est dans des forêts mixtes, avec des peuplements feuillus et résineux et quand on va arriver là, on va être dans des peuplements purs de résineux, fait remarquer le président de Signature Bois Laurentides. C’est plus facile de récolter dans une plantation de résineux qu’à travers une forêt mixte.» Que ce soit dans les environs de Mont-Laurier ou aussi loin que dans les territoires au nord du chemin de Parent, il sera plus avantageux économiquement pour l’industrie de rentrer dans ces territoires purement résineux.

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