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MRC de Maria-Chapdelaine : un territoire aux multiples atouts forestiers

La MRC de Maria-Chapdelaine : un territoire aux multiples atouts forestiers

23 août, 2013  par Stéphane Riverin Solution Publicité


Jean-Pierre Boivin, préfet de la MRC Maria-Chapdelaine

Située au nord du Lac-Saint-Jean, la MRC de Maria-Chapdelaine couvre un vaste territoire d’au-delà de 40 000 kilomètres carrés dans lequel on y retrouve le plus grand parterre forestier commercial du Québec. « Il faut voir notre MRC dans un esprit plus territorial et plus global puisqu’aujourd’hui, on doit considérer notre forêt comme un écosystème multi usages et multi ressources; n’oublions pas que la forêt de notre MRC est occupée par 3 500 baux de villégiature, 8 000 lacs et 27 000 kilomètres de chemins forestiers », mentionne Jean-Pierre Boivin, préfet de la MRC de Maria-Chapdelaine.

Miser sur la valeur ajoutée
Dans l’optique d’une utilisation optimale des ressources qui composent l’écosystème forestier boréal, la MRC de Maria-Chapdelaine souhaite de plus en plus tirer profit des produits forestiers non ligneux et qui ont une excellente va-leur commerciale. « Nous avons déjà des exemples concrets d’entreprises de chez nous qui oeuvrent dans le créneau de ces produits, par exemple les huiles essentielles, les champignons forestiers et les produits issus des plantes; la Coopérative forestière de Girardville est une belle réussite avec la production de ses huiles essentielles et les produits d’Origina; il y aussi l’entreprise Épicéa, qui fabrique des vinaigrettes fines à base de produits issus de la forêt boréale », ajoute Georges Simard, maire de Dolbeau-Mistassini.

Une forêt de proximité et une maison de la forêt sur le territoire
La MRC de Maria-Chapdelaine et la Ville de Dolbeau Mistassini travaillent sur un projet qui a été déposé au Gouvernement du Québec et dont l’objet est d’implanter, sur le territoire, une maison de la forêt. Ce projet s’inscrit dans le concept de forêt de proximité qui présente un modèle de développement qui repose sur le contrôle local et territorial de la ressource forestière. Les gens du milieu doivent s’assurer que leur développement soit pris en compte par les instances gouvernementales et qu’il se complète avec les plans d’affaires des grandes compagnies oeuvrant sur le territoire de la MRC. Ils proposent eux-mêmes de nouveaux usages de la forêt afin que les communautés locales puissent non seulement y vivre, mais en vivre convenablement.   « Le territoire qui définit la forêt de proximité se situe à environ 25 kilomètres des périmètres d’urbanisation; on attend des réponses de la ministre des Ressources naturelles au sujet de l’acceptabilité de ce projet, qui inclut notre maison de la forêt. Cette dernière regroupera des expertises communes associées au secteur de la foresterie; cette maison sera une vitrine technologique au service de notre écosystème forestier et c’est avec des projets semblables que nous pourrons prendre en main notre économie forestière », mentionne le préfet. La maison de la forêt sera un véritable outil de développement pour une nouvelle économie des produits et des activités reliées à la forêt. « Ce lieu permanent se veut un centre d’initiatives et d’expertises sur les pratiques fo-restières afin de créer de la synergie sur notre territoire; ce sera une véritable maison de commerce qui offrira des vitrines du savoir-faire relié aux nouvelles économies du territoire et des ressources naturelles », mentionne Georges Simard. L’un des objectifs, ce sera entre autres d’appliquer et de faire connaître de façon concrète le concept de gestion intégrée des ressources et inévitablement, ce projet amènera de nouvelles initiatives dans ce créneau en mutation.

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Le Nouveau régime forestier
Jean-Pierre Boivin et Georges Simard sont conscients des impacts du Nouveau régime forestier entré en vigueur le 1er avril dernier et avouent que tout n’est pas rose. « D’abord, avec le 25 % de bois mis aux enchères, notre MRC a payé beaucoup à ce niveau; et concernant les aires protégées, nous sommes d’accord avec le 12 % attribué à ces zones, mais elles devront avoir un usage superposé et non pas juxtaposé », précise Jean-Pierre Boivin. « Et dans le contexte de ce nouveau régime et la perte de bois marchand, il faut absolument créer des aires d’intensification de sylviculture afin d’augmenter la possibilité forestière de notre territoire », complète le préfet.

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 Georges Simard, Maire de Dolbeau-Mistassini

 

L’importance d’une entreprise comme Rémabec
La ville de Dolbeau-Mistassini est fière de la présence, dans le secteur de la foresterie,  d’entrepreneurs forestiers de la trempe de Réjean Paré. Cet homme d’affaires, qui est à la tête de l’entreprise Rémabec, est un non seulement un facteur important pour la croissance économique de la ville, mais aussi de l’ensemble de la MRC. « Ces hommes et femmes d’affaires soutiennent notre industrie forestière et ils sont très sensibles aux problématiques que nous vivons; une entreprise comme Rémabec ne fait pas que récolter la matière ligneuse, elle l’aménage et la cultive; Rémabec, comme les autres, est très conscient de la chaine de valeurs qui est associée à notre forêt boréale », ajoute le maire Simard. Cette année, Rémabec célèbre ses 25 ans de pratique forestière et une soirée spéciale soulignera l’apport de cette entreprise et de M. Paré à sa communauté, dans le cadre de Démo Forêt 2000, qui se tiendra à Dolbeau-Mistassini en septembre prochain. « Je suis extrêmement fier que Rémabec soit installé dans notre ville, car cette entreprise est un véritable fleuron et un exemple comme modèle d’affaires; en plus de procurer bon nombre d’emplois, elle est extrêmement impliquée socialement et très présente dans nos activités » “, conclut le maire Georges Simard.


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