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Meilleur transport pour exporter davantage

L'industrie céréalière canadienne, qui a reçu une aide pour le transport des grains, exporte pour 21 milliards de dollars de produits chaque année alors que le secteur forestier en expédie pour 28,5 milliards.

13 mars, 2014  par Association des produits forestiers du Canada


OTTAWA, le 7 mars 2014  – L’Association des produits forestiers du Canada (APFC) réclame une capacité d’expédition accrue et des infrastructures de transport « de taille suffisante » pour que tous les secteurs puissent expédier leurs produits vers les marchés afin de soutenir l’emploi et la croissance.

En réaction à l’annonce qu’a faite le gouvernement fédéral aujourd’hui sur des mesures à court terme pour aider les fermiers à transporter leurs grains, l’APFC demande une solution à plus long terme pour garantir la réputation du Canada comme fournisseur fiable.

« L’industrie des produits forestiers est l’un des secteurs qui doivent faire face à des temps improductifs et à des pertes de revenus en raison de l’absence d’un système de transport adéquat au pays », explique le président et chef de la direction de l’APFC, David Lindsay. « La prospérité du Canada dépend des exportations; or, nous ne pouvons pas expédier nos produits vers les marchés rapidement. »

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Il ajoute que l’industrie céréalière canadienne exporte pour 21 milliards de dollars de produits chaque année alors que le secteur forestier en expédie pour 28,5 milliards.

« Nous avons fait d’incroyables progrès sur de nouveaux marchés comme l’Asie, ce qui a permis de soutenir les emplois et la croissance, en particulier au Canada rural », affirme M. Lindsay. « Toutefois, notre programme d’exportation est limité par une capacité de transport insuffisante. »

Le secteur forestier compte étendre ses marchés d’exportation pour atteindre sa Vision2020, notamment son ambitieux objectif de générer 20 milliards de dollars supplémentaires en activité économique d’ici la fin de la décennie.

L’APFC est prête à travailler avec les transporteurs et d’autres intervenants, en particulier dans le secteur des ressources, pour trouver des solutions à ce manque de capacité d’expédition.

« Ensemble, nous pouvons trouver des façons d’accroître la taille du système de transport pour que le Canada soit considéré comme un fournisseur international efficace et fiable », ajoute M. Lindsay. « Cela signifie investir dans la capacité de transport, avoir de meilleurs recours en cas de mauvais service et viser une plus grande compétitivité. »

L’APFC offre une voix, au Canada et à l’étranger, aux producteurs canadiens de bois, de pâte et de papier pour les questions touchant le gouvernement, le commerce et l’environnement. L’industrie des produits forestiers, dont le chiffre d’affaires atteint 57 milliards de dollars par année et qui représente 2 % du PIB du Canada, est l’un des plus gros employeurs du pays, a des activités dans des centaines de collectivités et procure 230 000 emplois directs d’un océan à l’autre.


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