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Les promoteurs de la bioéconomie accueillent favorablement le programme de supergrappes

25 mai, 2017  par Association des produits forestiers du Canada


Les promoteurs qui pilotent le développement d’une supergrappe de bioéconomie voient d’un bon œil le lancement de l’initiative des supergrappes d’innovation du gouvernement fédéral. Ces supergrappes aideront des secteurs industriels particuliers à faire évoluer les plateformes techniques qui améliorent leur position de chefs de file mondiaux. La bioéconomie canadienne couvre déjà une vaste gamme de secteurs bioindustriels traditionnels et non traditionnels qui emploient plus de deux millions de Canadiens et représentent 300 milliards de dollars pour notre pays. 

Derek Nighbor, chef de la direction de l’Association des produits forestiers du Canada, félicite le ministre Bains pour son engagement envers l’innovation. « Nous croyons que le développement et le déploiement d’innovations (y compris l’atténuation du risque associé aux procédés, aux produits et aux marchés) sont essentiels pour la compétitivité et la diversification de nos secteurs respectifs, qui assureront la croissance économique et la création d’emplois dans les régions rurales et urbaines du Canada. » 

« Nous pensons que la bioéconomie est la principale industrie qui fera du Canadaun chef de file mondial en matière d’environnement pour assurer la transition du pays vers une économie sobre en carbone », affirme A.J. (Sandy) Marshall, directeur général de Bioindustrial Innovation Canada. 

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Nos organisations sont bien avancées dans l’élaboration d’une nouvelle approche non linéaire de la bioéconomie, par l’établissement d’une supergrappe d’innovation en biodesign. La grappe proposée a déjà suscité une forte participation de l’industrie. Elle sera dirigée par l’industrie, n’aura pas de préférence en termes de matière première (P. Ex., Fibre de bois, résidus agricoles, déchets et autres) et s’efforcera d’atteindre des résultats commerciaux précis permettant aux entreprises canadiennes d’être des chefs de file mondiaux tout en créant des emplois au pays. Cette approche circulaire de l’économie met en lien des matières premières biologiques et des bioapplications particulières, en prenant appui sur les réussites et les investissements actuels pour créer des technologies, des produits et des marchés biosourcés à l’échelle mondiale. 

Selon Pierre Lapointe, président et chef de la direction de FPInnovations, « la supergrappe de biodesign que nous proposons se concentrera sur les processus et les produits transformateurs. Elle mettra également en contact les intervenants de première catégorie le long des chaînes de valeur, qui établiront une économie durable sobre en carbone au sein de laquelle les Canadiens feront appel à des produits d’origine biologique pour vivre et se déplacer ». 

La supergrappe de biodesign visera des résultats d’ordre environnemental, économique et social dans deux secteurs précis :

  1. Le transport à faibles émissions de carbone, en ciblant particulièrement les carburants pour l’aviation, le biodiesel et les composantes légères innovatrices qui rendront les déplacements des Canadiens plus efficaces grâce à une consommation réduite de carburant.
  2. Des milieux de vie durables à faibles émissions de carbone, en ciblant particulièrement les matériaux avancés d’origine biologique, que des entreprises canadiennes fourniront aux marchés intérieurs et internationaux pour un environnement sobre en carbone.

La supergrappe de biodesign sera établie sur les plateformes techniques les plus prometteuses et fera intervenir de grands joueurs industriels de secteurs comme la foresterie, l’agriculture, l’aérospatiale, l’automobile, la chimie et bien d’autres. Il s’agira également d’un important véhicule de croissance et de mise à l’échelle pour les entreprises biotechnologiques canadiennes associées à des partenaires universitaires de R-D.

Marc Lepage, président et chef de la direction de Génome Canada, croit « réellement qu’un investissement dans la bioéconomie canadienne touchera tout le pays, créant des emplois qui demeureront au Canada, et lui permettra de devenir un chef de file mondial d’une économie sobre en carbone ». 


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