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Le redouté réchauffement hivernal des forêts nordiques
1 septembre, 2022 par Science Presse
Les forêts boréales connaissent de plus en plus d’hivers doux. Les Canadiens qui n’aiment pas l’hiver ne s’en plaindront pas, mais cela reste une moins bonne nouvelle dans la lutte aux changements climatiques.
Car des hivers plus doux affecteraient la capacité des forêts nordiques à remplir leur rôle d’atténuation des perturbations climatiques, en réduisant leur capacité à capter le carbone.
« Certaines espèces, comme le pin gris, répondent bien, alors que pour d’autres, comme le bouleau blanc, c’est plus compliqué », annonce Martin Girardin, chercheur scientifique à Ressources naturelles Canada et auteur d’une récente étude québécoise. « C’est très disparate, alors avoir une courte saison froide n’est pas toujours une bonne chose ».
Près de 40 % de la superficie du Canada est couverte de forêts, essentiellement boréales et tempérées, dominées par les conifères. Par ces vastes étendues, le pays joue un rôle important dans la captation et le stockage du carbone – en commençant par ses tourbières boisées, championnes de la séquestration carbone.
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