Opérations Forestières

Nouvelles Nouvelles de l’industrie
Le marché américain essentiel pour l’industrie québécoise

1 septembre, 2016  par Gouvernement du Québec


Le premier ministre du Québec, Philippe Couillard, a profité d’un entretien avec le nouvel ambassadeur du Canada à Washington, David MacNaughton, et le consul général du Canada en Nouvelle-Angleterre, David Alward, à l’occasion de la Conférence des gouverneurs de la Nouvelle-Angleterre et des premiers ministres de l’Est du Canada pour rappeler l’importance, pour l’industrie forestière québécoise, d’avoir accès au marché américain dans le cadre des négociations qui ont lieu actuellement entre le Canada et les États-Unis concernant le commerce du bois d’œuvre résineux.

« L’industrie du bois d’œuvre résineux est un secteur majeur de notre économie, et c’est pourquoi le Québec doit préserver sa compétitivité. Le gouvernement du Québec est très actif dans ce dossier et collabore de près avec le gouvernement fédéral afin de s’assurer que les intérêts de l’industrie forestière québécoise soient protégés. J’ai donc profité de cet entretien avec l’ambassadeur et le consul pour exprimer une fois de plus notre volonté d’en venir rapidement à une entente. C’est important pour notre économie, pour les travailleurs de plusieurs régions et donc pour notre gouvernement », a mentionné le premier ministre.

Les négociations actuelles sont cruciales pour la vitalité économique du Québec. Le secteur forestier est l’un des seuls secteurs économiques présents dans toutes les régions. De plus, l’industrie forestière apporte une contribution positive à la balance commerciale du Québec par des livraisons de 8,7 milliards de dollars, soit 11,7 % des exportations totales du Québec. C’est pour cette raison que dès l’arrivée à échéance de l’Accord sur le bois d’œuvre résineux conclu en 2006, le gouvernement du Québec n’a pas hésité à faire la promotion du Québec sur ce dossier.

Advertisement

En février dernier, le premier ministre du Québec a profité de sa visite à Washington D.C. pour sensibiliser les autorités américaines sur les améliorations que le Québec a apportées à son régime forestier.

À la suite du mandat donné par le premier ministre Trudeau et le président Obama à leurs ministres afin de négocier un nouvel accord sur le bois d’œuvre en mars dernier, le gouvernement du Québec a fait connaître sa position officielle concernant les négociations :

  • Les dispositions d’un nouvel accord doivent tenir compte du nouveau régime forestier
  • La part du marché américain réservée au Québec en vertu de l’Accord sur le bois d’œuvre résineux de 2006 doit être préservée; 
  • La continuité d’une exclusion pour certaines scieries québécoises situées près de la frontière américaine qui s’approvisionnent presque exclusivement des forêts du Maine doit être assurée.

En juin dernier, en collaboration avec le gouvernement fédéral et le Conseil de l’industrie forestière du Québec, le ministre québécois des Forêts, de la Faune et des Parcs a reçu une délégation de conseillers politiques du Congrès américain. Ceux-ci ont eu une présentation sur le régime forestier québécois, ont rencontré les représentants de l’industrie québécoise et ont visité une scierie.

Le 14 avril 2016, le premier ministre du Québec envoie une lettre au premier ministre du Canada afin de le sensibiliser sur l’importance pour l’économie québécoise de conclure rapidement un accord sur le bois d’œuvre.

Lors d’une conférence de presse le 28 juin 2016, le gouvernement du Québec, la communauté d’affaires, les syndicats et l’industrie forestière se sont unis et ont interpelé le gouvernement fédéral afin qu’il s’assure qu’une éventuelle entente reconnaisse le régime forestier québécois et qu’il permette aux entreprises de sciage du Québec un libre accès au marché américain. Une mobilisation sans précédent qui témoigne de l’importance de l’enjeu.

Par l’entremise d’une lettre acheminée au premier ministre du Canada le 21 juillet 2016, le premier ministre du Québec a également joint sa voix à celles de ses homologues des provinces et territoires pour faire valoir certaines préoccupations quant à l’état du dossier du bois d’œuvre.

« Nous avons la ferme intention de poursuivre nos actions et de maintenir cette concertation jusqu’à la signature d’un nouvel accord. Aujourd’hui, nous exhortons à nouveau le gouvernement fédéral d’intensifier ses efforts auprès du gouvernement américain dans le but de conclure rapidement un nouvel accord sur le bois d’œuvre », a fait savoir la ministre de l’Économie, de la Science et de l’Innovation et ministre responsable de la Stratégie numérique, Dominique Anglade.

« La forêt fait partie de nos grandes richesses naturelles, et c’est pourquoi nous voulons en générer sa pleine valeur. En 2013, le Québec s’est doté d’un nouveau régime forestier qui a instauré un marché libre, ce qui nous permet notamment de vendre le bois récolté dans les forêts publiques québécoises à sa juste valeur marchande. Notre gouvernement a bien l’intention de continuer à travailler avec l’industrie forestière et souhaite conclure un accord au bénéfice de l’industrie et de ses travailleurs », a ajouté le ministre des Forêts, de la Faune et des Parcs et ministre responsable de la région de l’Abitibi-Témiscamingue et de la région du Nord-du-Québec, Luc Blanchette.


Imprimer cette page

Advertisement

Stories continue below