Opérations Forestières

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Le développement durable selon Richard Garneau

11 février, 2014  par Le Quotidien


Le 30 janvier, la Section Québec de la Société pour la nature et les parcs du Canada (SNAP) émettait un communiqué enjoignant les deux entreprises détentrices de certificats «Forest Stewardship Council®» (FSC®) dans la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean de se prononcer sur la question d’un moratoire relatif aux aires protégées. Résolu était une des deux entreprises citées. Le moratoire a été proposé par les maires des MRC Maria-Chapdelaine et Domaine-du-Roy et il avait fait l’objet de discussions dans le cadre de consultations avec les élus de la région. La SNAP a pris position à l’effet que ce moratoire serait incompatible avec les critères 6.2 et 6.4 de la Norme boréale nationale du FSC, qui portent respectivement sur la protection des espèces menacées et sur la constitution d’un réseau d’aires protégées représentatives.

La SNAP omet de mentionner que les requérants à la certification FSC doivent également souscrire au principe sur les relations avec les collectivités et les droits des travailleurs forestiers. À cet effet, la norme boréale stipule que «les activités d’aménagement forestier doivent maintenir ou améliorer le bien-être social et économique à long terme des travailleurs forestiers et des collectivités locales». Le critère 4.4 stipule que «la planification et les activités d’aménagement forestier doivent tenir compte des conclusions des évaluations des répercussions sociales». L’identification et la création d’aires protégées s’inscrivent dans le processus de planification de l’aménagement du territoire et les entreprises qui souscrivent à la norme boréale du FSC doivent rechercher un équilibre de manière à satisfaire aux exigences de tous les principes FSC et non pas en favoriser un au détriment d’un autre.

Les fondements qui sont à l’origine de la création du FSC prévoient la recherche d’un équilibre entre les trois piliers du développement durable, les impératifs environnementaux, sociaux et économiques. La structure même du FSC repose sur trois constituantes: la chambre environnementale, la chambre sociale et la chambre économique. Au Canada, une quatrième chambre s’ajoute, soit la chambre autochtone. Pour obtenir la certification FSC, les requérants doivent respecter les lois et règlements provinciaux, mais ils doivent aussi tenter d’élaborer des solutions de compromis qui puissent satisfaire à tous les principes et critères de la norme.

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