« À l’heure actuelle, alors que l’industrie de la construction cherche des moyens durables de répondre à la demande croissante de logements dans le monde, le bois massif occupe le devant de la scène, explique François Dufresne, président du FSC Canada. Cependant, tous les bois massifs ne sont pas égaux. Il est essentiel d’évaluer non seulement la distance que le bois doit parcourir, mais aussi la provenance du bois. »
Dans le cadre d’une récente série de discussions, Material Worlds: Mass Timber, organisée par le Museum of Modern Art de New York, M. Dufresne a expliqué que, si le bois massif reste une meilleure option de construction que l’acier et le béton, la conception en bois dans le pire des scénarios (c’est-à-dire l’approvisionnement en bois provenant de sources non durables et son transport sur de longues distances) continue à émettre du carbone et à contribuer au réchauffement de la planète. Dans le meilleur des scénarios, la conception en bois provenant de sources durables et transporté sur de plus courtes distances peut séquestrer le carbone et avoir un effet de refroidissement. (Pour la discussion complète de Material World, cliquez ici.)
Origine, un immeuble de 13 étages et de 92 logements situé dans l’éco-quartier Pointeaux-Lièvres de Québec, en plein essor, est un excellent exemple du meilleur scénario. Ce projet comprend 3 111 m3 (110 000 pi3) de bois québécois certifié FSC provenant de Nordic Structures. Cela a permis de séquestrer 2 295 tonnes de CO2, et l’équivalent de 1 000 tonnes de CO2 a été évité en utilisant du bois au lieu d’autres matériaux (source : https://cwc.ca/wp-content/uploads/2019/03/Origine-Case-Study.pdf).
D’autres projets de bois massif qui utilisent également du bois certifié FSC incluent le Bullitt Center, à Seattle, les paddocks du Grand Prix de Formule 1 à Montréal ainsi que de nombreux autres projets en Amérique du Nord et ailleurs dans le monde.
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