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La justice américaine donne raison à Greenpeace
18 octobre, 2017 par actualitte.com
En mai 2016, l’exploitant forestier Résolu, qui opère notamment dans la forêt boréale canadienne, attaquait en justice l’ONG Greenpeace, mais aussi Stand.Earth et des militants pour réclamer 300 millions $ de dommages et intérêts suite aux actions menées contre l’exploitation de la forêt, jugée abusive et dangereuse pour l’écosystème par les ONG. La justice américaine, par la cour fédérale du district nord de la Californie, a rejeté les demandes de Produits Forestiers Résolu.
L’exploitant Produits forestiers Résolu démentait des « accusations malveillantes et diffamatoires » portées par Greenpeace contre son activité dans la forêt boréale canadienne, assurant que, « [d]epuis des années, Greenpeace tente d’intimider Résolu et ses clients et d’exercer des pressions sur eux en faisant des déclarations fausses ou trompeuses et en commettant d’autres comportements illégaux. C’est loin d’être la voie que nous empruntons », comme nous l’expliquait Karl Blackburn, porte-parole de la société.
Greenpeace, de son côté, accusait l’exploitant forestier de malmener la liberté d’expression en lançant des « poursuites-bâillons » dont le seul objectif était de faire taire les opposants et les organisations non gouvernementales. L’une de ces plaintes, déposée aux États-Unis en 2016, réclamait 300 millions $ de dommages et intérêts.
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