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Un nouvel outil de séparation automatisée des essences

FPInnovations a récemment conclu une entente de commercialisation avec l’entreprise Autolog pour la fabrication d’un système automatisé en temps réel d’identification et de séparation des essences selon une technologie existante fondée sur la spectrométrie au proche infrarouge (PIR). Selon les premiers résultats obtenus, la technologie obtiendrait un taux d’efficacité dépassant les 95 %.

La séparation adéquate des essences de bois aux différents stades de la transformation des billes en sciage est un processus complexe qui, s’il est bien effectué, peut s’avérer avantageux pour les scieries. Conséquemment, le développement d’une technologie automatisée d’identification et de séparation des essences au sciage primaire ou secondaire, au délignage, à l’éboutage et au triage permettrait d’extraire plus de valeur de chaque bille transformée en tenant compte de l’essence lors du traitement.

Les avantages sont nombreux : la technologie permet, entre autres, une réduction des coûts comparativement au classement manuel, en plus d’améliorer la valeur, le volume et la récupération au sciage. Les coûts de séchage seraient également améliorés par une meilleure séparation des essences présentant des variations du temps de séchage.

Les phases de conception et d’évaluation technique en environnement contrôlé ont été effectuées avec succès, et cela, principalement avec des essences de l’Ouest. Quelques essais effectués sur des essences de l’Est ont démontré le potentiel de la technologie au rabotage, mais des conditions additionnelles doivent encore faire l’objet de validation plus détaillée (bois juvénile, variation humidité et température, essences multiples, sciages verts bruts).

À terme, le projet devrait offrir aux scieries de l’Est du Canada des stratégies de triage tant en forêt qu’à l’usine pour faciliter la présence de plusieurs essences simultanées, en plus de procurer des gains supplémentaires liés à une meilleure gestion du produit. Pour en savoir plus, communiquez avec Serge Constantineau, Directeur de l’initiative SM2.