Opérations Forestières

Nouvelles Nouvelles de l’industrie
Foresterie au Québec: un avantage environnemental

24 septembre, 2014  par CIFQ


En réaction à la publication récente de plusieurs articles décrivant l’état de la forêt canadienne, le Conseil de l’industrie forestière du Québec (CIFQ) désire apporter certaines précisions sur la situation de la forêt québécoise. Depuis les vingt dernières années, de nombreux efforts ont été réalisés par le gouvernement, l’industrie et l’ensemble des acteurs du secteur forestier, pour innover et améliorer continuellement les pratiques forestières durables, en vigueur au Québec.

« Avec 81 % du territoire forestier productif certifié, cette proportion atteignant 92 % pour les forêts publiques, c’est près de 35 millions d’hectares de forêts au Québec, pour lesquelles, une évaluation indépendante des pratiques a démontré qu’elles rencontraient les plus hauts standards internationaux en aménagement forestier durable », a souligné M. André Tremblay, président-directeur général du CIFQ.

En ce qui concerne la situation des forêts « intactes », M. Tremblay a tenu à rappeler que 42 % de la forêt boréale continue se situe au nord de ce qu’on appelle la limite nordique, soit un territoire sur lequel, il ne se réalise aucune activité forestière et que, par conséquent, d’immenses superficies forestières ne seront jamais modifiées par l’activité humaine.

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« En ce qui concerne la partie de la forêt québécoise sous aménagement, soit 58 % de la forêt boréale, seulement 36 % fait l’objet de récolte, l’autre 22 % étant constitué d’aires protégées, de zones inexploitables, de zones de protection pour le caribou, etc., ce qui laisse encore là beaucoup de place pour la préservation de vieilles forêts », de poursuivre M. Tremblay.

M. Tremblay rappelle que le secteur forestier contribue positivement à relever nos défis environnementaux et que l’utilisation de produits du bois issus de forêts sainement aménagées, permet de lutter contre les changements climatiques en substituant d’une part, des matériaux dont la production est responsable d’importantes émissions de gaz à effet de serre (acier, béton) et contribuant à la résilience des forêts pour faire face aux écarts climatiques.

« Le Québec, il est un « leader » mondial en terme de bonnes pratiques forestières. Ayons la lucidité de le reconnaître et prenons les moyens pour optimiser l’utilisation du matériau bois « matériau renouvelable et écologique ». Les économies des régions ne s’en porteront que mieux ainsi que le trésor public à qui chaque m3 de bois récolté et transformé rapporte 90 $, dont près de 60 $ au gouvernement provincial. En ces temps budgétaires difficiles, ne doit-on pas favoriser des solutions créatrices de richesse pour la population du Québec ? », de conclure M. Tremblay.


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