Opérations Forestières

Nouvelles Nouvelles de l’industrie
FCS veut renforcer les droits des autochtones

Au Canada, plus de 80 % des collectivités autochtones vivent en milieu boisé ou près d'une forêt et la survie de leur culture ainsi que leur survie économique dépendent des forêts canadiennes.

6 février, 2014  par Forest Stewardship Council Canada


MONTRÉAL, le 27 janv. 2014 – Le Forest Stewardship Council (FSC) a le plaisir d’annoncer une nouvelle initiative phare visant à renforcer les droits des peuples autochtones au Canada par une application rigoureuse du consentement libre, préalable et éclairé (CLPE) aux normes d’aménagement forestier du FSC.

« Le consentement libre, préalable et éclairé est considéré comme un des principes clés du droit international de la personne pour protéger la vie, la culture et les moyens de subsistance de nos peuples contre l’anéantissement. Le FSC offre le seul système de certification forestière prévoyant la mise en œuvre et l’application rigoureuse du consentement libre, préalable et éclairé à ses normes d’aménagement forestier », affirme Brad Young, directeur général de l’Association nationale de foresterie autochtone.

Au Canada, plus de 80 % des collectivités autochtones vivent en milieu boisé ou près d’une forêt et la survie de leur culture ainsi que leur survie économique dépendent des forêts canadiennes. En même temps, ces collectivités sont souvent les premières et les plus durement touchées par les activités forestières industrielles, mais elles sont parfois les dernières à tirer profit de ces mêmes activités.

Advertisement

« L’initiative sera menée avec l’engagement des populations autochtones et d’autres intervenants d’un bout à l’autre du Canada. Non seulement elle bénéficiera aux populations et collectivités autochtones, mais aussi elle fournira aux compagnies de gestion forestière une direction claire et des outils pour les aider à mettre en application les valeurs du CLPE », déclare François Dufresne, président du FSC Canada.

L’initiative du CLPE est soutenue par le Groupe Banque TD, Kimberly Clarke, l’Association nationale de foresterie autochtone, le Globe and Mail, l’Institut international du développement durable et le Conseil principal de la forêt boréale. À ce dernier siègent les organisations suivantes : Alberta-Pacific Forest Industries, Bâtirente, Calvert, la Société pour la nature et les parcs du Canada, les Premières nations Deh Cho, Fonds Desjardins, Domini Social Investments, Domtar inc., Canards illimités Canada, ForestEthics, la Nation Innue, la Nation Kaska, Conservation de la nature, Placements NEI, l’Institut Pembina, la Première nation de la rivière Poplar, Suncor Energy Inc., le Groupe Banque TD, Tembec inc., les Premières nations de l’Alberta signataires du traité no 8 ainsi que le Fonds mondial pour la nature (Canada).

« Nous appuyons sans réserve l’initiative du FSC Canada qui vise à élaborer des orientations pratiques pour la mise en œuvre du CLPE. Il s’agit d’une question pressante pour la mise en valeur des ressources naturelles du Canada, et le résultat souhaité sera bénéfique pour les collectivités autochtones, l’industrie de la foresterie durable et l’environnement », de commenter Karen Clarke-Whistler, chef de l’environnement pour TD.

Grâce à cette initiative de CLPE, le FSC Canada travaillera à améliorer et à resserrer les exigences en matière de certification forestière dans le but principal d’accroître le nombre d’avantages significatifs et tangibles de la certification pour les populations et collectivités autochtones du Canada. À cette fin, le FSC Canada s’efforcera d’adapter efficacement les valeurs du CLPE et de resserrer les exigences en matière de certification forestière dans ses normes d’aménagement forestier. Il est prévu que le tout soit terminé d’ici 2015.


Imprimer cette page

Advertisement

Stories continue below