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Fabrication additive : explorer les possibilités pour le secteur forestier canadien

19 juillet, 2017  par FPInnovations



FPInnovations recevait récemment à Montréal un groupe d’experts et participants de l’industrie forestière pour un atelier d’une journée sur l’impression 3D, dans le cadre de la conférence internationale BIOFOR. Après avoir été principalement utilisée pour le prototypage pendant près de trois décennies, l’impression 3D—aussi appelée « fabrication additive »—connait un nouvel essor tant pour les applications rendues possibles par la grande disponibilité d’imprimantes à faibles coûts que pour les progrès effectués sur les plateformes de fabrication courantes. L’industrie forestière canadienne doit se positionner pour tirer profit des nouvelles possibilités qui sont créées par les technologies d’impression 3D.

L’incorporation de matière ligneuse sous forme de farine de bois ou d’autres biomatériaux dans les filaments de plastique a déjà atteint l’étape commerciale. Il existe toutefois un potentiel plus élevé, à moyen et long termes, pour des technologies permettant l’utilisation de matière ligneuse comme composant principal dans les structures et objets finaux, par exemple les structures de bois personnalisées comme les meubles, les éléments de décoration, les composants de bâtiments, etc. C’est ce qui a poussé FPInnovations à rassembler les experts internationaux, afin d’examiner la situation générale actuelle et de positionner le secteur forestier canadien.

Les participants à l’atelier ont pu entendre des conférenciers invités venus de différents pays présenter leur travail courant sur l’impression 3D, qui va de larges structures faites de matériaux granulaires « durcissables » à des applications médicales sur les pâtes biosourcées ou des hydrogels.

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L’événement était également une occasion unique pour entendre le conférencier vedette Skylar Tibbits, codirecteur du laboratoire d’auto-assemblage du MIT, partager sa vision de l’impression 4D, où les objets imprimés en 3D peuvent se reformer eux-mêmes ou se réassembler au fil du temps. Bien que tous les pays ne soient pas au même stade de développement, tous s’entendent à dire qu’il veut la peine d’y investir.

Le développement de la fabrication additive requiert des contributions interdisciplinaires, de sorte que la collaboration entre différentes organisations et différents champs d’expertise pourrait favoriser le développement et l’adoption par les marchés. À titre d’exemple, mentionnons l’importance pour l’industrie forestière canadienne de collaborer avec des constructeurs et concepteurs industriels à l’incorporation de matière ligneuse dans des bâtiments et objets de tous les jours. L’atelier faisait partie de la stratégie de FPInnovations visant à promouvoir et générer de nouvelles collaborations. La haute qualité de l’événement a été reconnue et grandement appréciée par tous les participants et conférenciers. À voir l’intérêt suscité, VTT a accepté d’organiser une deuxième édition de l’atelier, qui se tiendra dans le cadre de PulPaper 2018, à Helsinki, en Finlande.

Pour en savoir plus, communiquez avec Lyne Cormier, gestionnaire de recherche au sein du groupe ISO, optique et performance des surfaces.


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