Opérations Forestières

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En 2021, touchons du bois!

7 janvier, 2021  par Lettre d'opinion de YVES-FRANÇOIS BLANCHET Chef du Bloc québécois, publiée dans Le Soleil


Ce n’est un secret pour personne, le Canada est un État pétrolier qui tarde à prendre le tournant vers les énergies propres. De son côté, le Québec est l’un des États les mieux outillés pour faire face à la crise climatique. Cette position avantageuse nous la devons à notre hydroélectricité, mais aussi à la richesse naturelle inestimable que représente notre forêt. Malheureusement, les intérêts de l’État pétrolier canadien l’emportent trop souvent sur ceux de l’État forestier québécois.

Pour s’en convaincre, il suffit de regarder le soutien financier démesuré offert à la filière pétrolière. En effet, de 2017 à 2020, 24 milliards seront accordés au secteur d’activité le plus polluant au pays. Pour la même période l’industrie forestière québécoise s’est vue octroyer 71 millions. Quand on sait que la filière forestière est probablement le secteur d’activité économique le mieux positionné pour réduire les émissions de GES et pour capter le carbone déjà dans l’atmosphère, il y a de quoi se désoler.

Le fort potentiel d’emplois, de croissance économique et d’innovations du secteur forestier n’est plus à démontrer. Les travaux sur la bioéconomie forestière entrepris par de nombreux centres de recherches du Québec ont fait la preuve qu’il y a des solutions alternatives et durables pour remplacer bon nombre de produits à base de pétrole. Certaines études laissent même entendre que la valorisation des résidus forestiers et agricoles permettrait au Québec de diminuer ses importations de produits pétroliers d’environ 1,6 milliard de litres, soit 20 % de sa consommation annuelle.

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