Opérations Forestières

Nouvelles Nouvelles de l’industrie
Des réglementations environnementales qui ne reconnaissent pas la saine gestion faite par les 134 000 propriétaires forestiers québécois

6 juin, 2018  par FPFQ


Lors de leur congrès annuel tenu à Beaupré, les délégués des propriétaires et producteurs forestiers de toutes les régions du Québec ont tenu à rappeler, aux autorités gouvernementales et municipales, qu’ils gèrent depuis des siècles les forêts entourant les villes et les villages en respectant les règles dictées par chacune des époques. Les nouvelles réglementations environnementales ne reconnaissent pas suffisamment ce travail des 134 000 propriétaires forestiers du Québec.

Réunis sous le thème « Concilier le droit de propriété et les services à la société », les représentants des propriétaires forestiers, regroupés sous la Fédération des producteurs forestiers du Québec (FPFQ), ont réitéré l’importance de miser sur l’éducation, le soutien professionnel et les mesures incitatives pour favoriser l’évolution des pratiques de gestion forestière; les réglementations devant plutôt servir de garde-fou contre les pratiques abusives. Cette demande est d’autant plus pressante que les réglementations provinciales et municipales se multiplient et érodent le droit d’usage de leurs terres. La conservation des milieux humides, la protection des paysages, la gestion des bassins versants des cours d’eau et la préservation de la biodiversité progresseront davantage en s’alliant aux propriétaires forestiers, plutôt que d’en faire des adversaires.

« La vitalité du territoire rural dépend des activités des gens qui y habitent. Les propriétaires forestiers contribuent à générer une industrie de produits forestiers, une industrie récréotouristique et une industrie acéricole, tout en préservant un patrimoine naturel pour la prochaine génération », a souligné M. Pierre-Maurice Gagnon, président de la FPFQ. « Malheureusement, ce rôle de gestionnaire du territoire privé, dont ils sont si fiers, est banalisé par les citadins et la récolte de bois est mise en opposition avec la protection de l’environnement », a-t-il ajouté avant de conclure « ce n’est pas notre foresterie qui menace les forêts du Québec, mais le changement de vocation des terres ».

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Dans un document publié en 2017, la FPFQ a présenté, à titre d’exemple, les impacts des réglementations environnementales sur la possibilité de récolte du territoire d’une MRC. Ces informations mettent en évidence l’importance d’adopter des réglementations maintenant la possibilité de récolte, tout en protégeant les paysages forestiers.


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