Opérations Forestières

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Certification forestières – L’arbre qui cache la forêt

6 janvier, 2015  par CIFQ


« Le temps est venu de recentrer le débat sur le véritable enjeu, soit l’accroissement des coûts à la suite de l’entrée en vigueur du nouveau régime forestier et, par le fait même, la perte de compétitivité des entreprises forestières québécoises», a déclaré le président-directeur général du Conseil de l’industrie forestière du Québec (CIFQ), M. André Tremblay.

Les entreprises forestières du Québec évoluent dans un régime forestier parmi les plus exigeants au monde en termes de pratiques forestières respectueuses de l’environnement. Par ailleurs, le processus de certification forestière est une démarche volontaire de l’industrie. Celle-ci s’est engagée dans des pratiques exemplaires répondant aux normes les plus strictes en matière de gestion durable des forêts. Signe de cet engagement, plus de 80 % de la superficie totale des forêts publiques est actuellement certifiée selon l’une ou l’autre des normes reconnues.

Le débat qui a cours sur le maintien des certifications est grande partie hors du contrôle des entreprises. Ceci est particulièrement vrai en ce qui concerne les éléments de non-conformité, comme les enjeux autochtones, la conservation des vieilles forêts et la protection du caribou forestier, qui relèvent de la compétence du gouvernement du Québec.

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« De plus en plus recherchée par les clients locaux et internationaux, la certification a certes un impact sur les marchés, mais l’enjeu premier demeure toutefois la capacité de l’industrie québécoise à redevenir concurrentielle. Malheureusement, l’environnement d’affaires actuel n’est pas propice à l’essor des entreprises forestières du Québec, et ce, malgré la reprise des marchés en Amérique du Nord. En effet, si les scieries québécoises ne faisaient que suivre la progression de ses concurrentes canadiennes et américaines, elles augmenteraient leurs activités de 20 %, fourniraient 10 000 emplois de plus de façon directe-indirecte, et génèreraient plus de 200 millions de dollars de revenus dans les coffres de l’État. L’activité de transformation forestière pourrait donc contribuer encore d’avantage à l’amélioration des finances publiques », a conclu M. Tremblay.


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