
L’industrie du bois d’œuvre doit composer avec une nouvelle taxe frontalière avec les États-Unis de 7 %, qui s’ajoute aux droits compensatoires de 20 % déjà en vigueur depuis avril dernier.
« On s’y attendait, on savait qu’on allait avoir une autre taxe autour du 23 juin. Je l’anticipais davantage à 10 ou 12 %», commente Denis Bérubé, président de Cedrico, qui a des usines à Price et Causapscal.
Ce nouveau droit antidumping qui porte à 27 % la taxe frontalière n’aura toutefois pas d’impact sur les emplois de Cedrico. « Pour le moment, les conditions de marché sont bonnes. Il faut considérer toute l’instabilité d’un arrêt de production. On transforme 13 000 mètres cubes solides de bois à notre usine de Causpascal, cela a une influence importante sur les achats de bois privé, sur les emplois et le transport de copeaux, le transport de bois rond, le transport de bois de sciage, nos clients, etc. Pour le moment, ça n’en vaut pas la chandelle, même de ralentir. On préfère garder notre plan d’opération comme prévu » explique Denis Bérubé.
Imprimer cette page