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Branle-bas de combat autour d’une aire protégée dans les Chic-Chocs
16 août, 2018 par L'Avantage gaspésien
Un article du Journal de Montréal sur des coupes à blanc effectuées dans les Chic-Chocs a soulevé un branle-bas de combat chez les élus locaux et régionaux de la Gaspésie.
Bien qu’on y apprenne rien qu’on ne savait pas déjà, les images sensationnelles des coupes à blanc de l’article frappent l’imaginaire. On sonne ainsi l’alarme par le biais du Comité de protection des Monts Chic-Chocs et du biologiste Martin-Hughes Saint-Laurent en évoquant que les caribous sont en danger et que certains secteurs en haute altitude ne se sont pas régénérés, même dix ans après des coupes.
La proposition est une aire protégée de 400 km2 dans la réserve faunique de Matane. Le porte-parole en matière de forêts pour le Parti québécois, Sylvain Roy a appuyé ouvertement cette suggestion en demandant une intervention rapide du gouvernement dans ce dossier. La proposition est aussi soutenue depuis plusieurs années par le député de Matane-Matapédia, Pascal Bérubé. Or, si cette aire protégée voit le jour sous le pallier provincial ou si le gouvernement fédéral décide d’agir unilatéralement pour légiférer en vertu de la loi sur les espèces en péril, davantage de zones protégées pourraient apparaitre. Ce pourrait être le cas dans le secteur voisin de la Réserve faunique de Matane, soit l’arrière-pays de la Haute-Gaspésie.
Qualifiée de tactique électoraliste à quelques mois du scrutin le député de Gaspé, Gaétan Lelièvre, ce dernier appelle à la prudence dans ce dossier. « Oui je suis sensible et inquiet pour le cheptel de caribous mais les actions qui seront posées doivent se faire en concertation avec le milieu. On parle des élus de la Haute-Gaspésie, des acteurs économiques et des experts en la matière. »
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