Opérations Forestières

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32 chaudières à biomasse installées au Lac-Saint-Jean

La coopérative forestière de Girardville (CFG) se démarque avec sa filiale énergétique.

20 février, 2014  par Coopérative forestière de Girardville


Montréal le 20 février 2014 – Résomass et CFG énergie ont réalisé 20 projets représentant l’installation de 32 chaudières alimentées à la granule au Lac-Saint-Jean seulement. C’est en moyenne une consommation de 750 tonnes qui représente une économie de 158 000 $ par rapport aux infrastructures au mazout et qui permet de sauver annuellement  890 tonnes de gaz à effets de serre (GES). 

Le Lac-Saint-Jean est reconnu pour être un incubateur d’idée et la Coopérative forestière se positionne en avant de la parade. Les filiales de la coopérative ont démontré à quel point l’effort combiné d’idées et d’innovation porte notre économie à s’adapter dans un monde de changement.

Lors de la Conférence canadienne sur le chauffage aux granules de bois qui s’est tenue à Montréal le 19 et 20 février, Jérôme Simard, directeur général de CFG a présenté les résultats des projets de ses filiales ResoMASS et CFG énergie, qui ont cours au Saguenay-Lac-Saint-Jean.

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M. Simard en a profité pour démontrer qu’au Québec, la filière énergétique de la granule de bois comme source de combustible était en croissance et que son utilisation à des fins commerciales et industrielles répondait à un besoin fondamental de diversification énergétique.

Il a également mentionné qu’au Québec, ResoMASS fait figure de leader en matière d’énergie faite à partir de biomasse, principalement la granule de bois. « L’importance de participer à ces conférences est de positionner ce que nous faisons en matière de diversité économique en tant que chef de fil d’une industrie qui n’a d’autres choix qu’être en expansion », a déclaré M Simard.

Il est à noté qu’en Europe, le secteur des énergies renouvelables y est en pleine expansion. Notamment, En Suède où le chiffre d’affaire généré par l’industrie de la granule, uniquement, (vente de granules, de chaudières et d’autres services associés) s’élève à 1,5 milliard d’euros. 

« Cette proximité de la ressource nous porte donc à réfléchir sur l’immense potentiel énergétique des granules au Québec et au développement de cette industrie dans le but de réduire notre dépendance au combustible fossile notamment le mazout et le propane et d’adapter l’industrie forestière aux défis de demain. Cette question a d’ailleurs été soulevée maintes fois suite aux tragiques évènements de Lac-Mégantic », a souligné M. Simard.

 


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