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La désinformation : la plus grande menace pour la forêt boréale

Quelque chose menace la forêt boréale au Canada.

23 juillet, 2015  par Blogue Résolu


Quelque chose menace la forêt boréale au Canada. Cette menace est plus dangereuse que le feu ou les infestations d’insectes et elle a plus d’effets néfastes pour les collectivités locales, les Premières Nations et les travailleurs que les ralentissements économiques ou la détérioration des conditions du marché.

La plus grande menace pour la forêt boréale, c’est la désinformation de certains groupes d’activistes environnementaux qui ne croient pas à l’inclusivité et ne respectent pas les points de vue et les intérêts de ceux qui vivent et travaillent quotidiennement dans la forêt boréale.

L’exemple le plus récent des affirmations exagérées de ces activistes vient d’un groupe environnemental américain, ForestEthics, et de son directeur administratif en poste dans l’État de Washington, Todd Paglia. Dernièrement, M. Paglia a fait parvenir à Résolu une lettre dans laquelle il prétend de manière absurde que l’organisme ne reconnaîtrait plus Résolu comme membre de l’Entente sur la forêt boréale canadienne (EFBC) et qui menace implicitement la Société avec des campagnes d’attaque parce que nous n’aurions plus droit aux avantages ni aux protections de l’Entente.

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L’objectif de l’EFBC était de réunir toutes les parties dans un esprit d’honnêteté et de collaboration afin de résoudre des différends qui existaient depuis longtemps au sujet de l’aménagement forestier durable dans la forêt boréale. Les entreprises ont accepté de faire des concessions – comme Résolu l’a fait – et les groupes environnementaux (ONGE) ont accepté de mettre fin à leurs campagnes sur le marché contre les entreprises.

Bien sûr, la réalité est très différente. ForestEthics fait campagne contre Résolu depuis des années – même en prétendant être un membre respectueux du contenu de l’EFBC. Leur lettre la plus récente, qui contenait des allégations trompeuses accompagnées de menaces, ne dit rien de nouveau; elle ne fait que perpétuer les tactiques d’intimidation qu’ils utilisent contre Résolu depuis le départ.

En réalité, M. Paglia n’est pas mécontent du bilan de Résolu dans le domaine du développement durable ni de ses pratiques forestières; il est mécontent du fait que nous avons refusé de nous laisser intimider par ses menaces et de céder à ses exigences.

M. Paglia a écrit des lettres à des clients, il a organisé des conférences téléphoniques pour les décourager d’acheter des produits de Résolu, il a participé à des entrevues sur les médias au cours desquelles il s’est attaqué à Résolu et il a ciblé d’importants acheteurs directement ou indirectement. Son organisation, comme Greenpeace et d’autres groupes d’activistes aux idées similaires, participe depuis plus de deux ans à une campagne de désinformation contre Résolu qui nous a fait perdre des ventes et qui a entraîné des pertes d’emploi dans le nord de l’Ontario et du Québec.

Nous ne pouvons pas demeurer les bras croisés pendant que cette campagne de désinformation continue de menacer les moyens de subsistance des hommes et des femmes qui vivent dans la forêt boréale. Et nous sommes particulièrement fiers de voir que Résolu ne se bat pas seule. En effet, malgré tous les efforts déployés par des gens comme M. Paglia pour nous isoler, Résolu a reçu un important appui des collectivités locales, des maires, des syndicats et des Premières Nations, de même que des gouvernements provinciaux et fédéral.

Au cours des derniers mois, les Premières Nations et les syndicats ont exprimé leur opposition aux campagnes de désinformation contre nous.
Des représentants des gouvernements du Québec et de l’Ontario se déplacent partout dans le monde pour rencontrer des clients et remettre les pendules à l’heure.
Il y a plusieurs semaines, un important groupe de maires des collectivités du nord de l’Ontario et du Québec a tenu une conférence de presse à Ottawa afin de faire obstacle aux campagnes menées par des groupes d’activistes comme ForestEthics et Greenpeace et répandant de fausses informations sur nos pratiques de foresterie sur le terrain.
Également, au cours des derniers mois, plus de 500 municipalités au Québec et en Ontario ont soit adopté leurs propres résolutions ou appuyé celles qui avaient été présentées par leurs associations municipales pour condamner ces attaques.
Cette réaction vigoureuse est plus qu’une simple marque d’appui pour Résolu; c’est un rejet catégorique de la notion voulant que les groupes comme ForestEthics et Greenpeace puissent parler au nom des collectivités locales, des travailleurs, des Premières Nations et des gouvernements dans la forêt boréale. Ce sont eux qui sont les plus touchés par les campagnes d’intimidation et les menaces ils méritent le droit de s’exprimer.

Cela fait plusieurs années que Résolu affirme haut et fort qu’un large éventail de parties prenantes doit participer à la recherche de solutions acceptables pour l’avenir de la forêt boréale. Depuis la rupture des discussions sur l’EFBC en Ontario et au Québec, nous nous sommes toujours montrés prêts à reprendre les conversations, mais nous persistons à dire que tous les principaux intervenants régionaux – les gens qui vivent et travaillent dans la région – doivent participer au processus.

Malheureusement, il est clair que ForestEthics et Greenpeace ne reconnaissent pas l’importance et les droits des parties prenantes locales et des gouvernements. Ils n’ont pas eu de conversations constructives avec ceux qui sont les plus touchés par les décisions qu’ils veulent prendre pour eux. Ils n’ont pas non plus présenté d’options ou de solutions qui pourraient être implantées sans causer de tort à des milliers de personnes.

L’équité et la justice exigent la participation des intervenants locaux et des gouvernements, sans laquelle aucun succès n’est possible. Les gens de la forêt boréale ont une voix; ils doivent avoir le droit de déterminer leur propre avenir. Les solutions durables à long terme ne viendront que si nous permettons à tout le monde de participer activement à ces conversations. Résolu s’est engagée à y parvenir, avec ou sans la participation de ForestEthics.

 


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